Mercato - OM : Il justifie ses galères après son transfert à Marseille
Jean de Teyssière

Azzedine Ounahi est arrivé à l'OM durant le mercato hivernal 2023, après une Coupe du monde extrêmement réussie. Révélé aux yeux du monde, l'international marocain quittait donc le SCO d'Angers pour rejoindre l'OM, alors entraîné par Igor Tudor. L'entraîneur croate ne l'a pas fait jouer à son poste et le Marocain a eu du mal à montrer d'aussi belles choses qu'avec sa sélection. Selon lui, la perte de son meilleur ami à l'automne dernier en est la cause.

Cette saison, Azzedine Ounahi ne semble toujours pas avoir retrouvé le niveau de jeu qu'il avait lors de la Coupe du monde 2022, au Qatar, avec la sélection marocaine. Durant ce mois de Mondial, le milieu de terrain avait montré une aisance technique assez exceptionnelle qui avait permis au Maroc d'aller loin. À Marseille, cela semble plus dur pour lui de faire de telles prestations, mais il s'en est expliqué, avec émotion.

«Mon arrivée était dure, je ne jouais pas à mon poste»

Actuellement en Côte d'Ivoire avec la sélection marocaine pour disputer la CAN, Azzedine Ouhani est revenu sur ses premiers pas à l'OM, dans une interview accordée à BeIn Sports : « J’ai un analyste vidéo, qui m’envoie des vidéos avant et après le match. Je suis quelqu’un de dur avec moi-même. Si je ne suis pas bon, je ne suis pas bon. Je ne suis pas là à dire, non c’est les supporters, j’étais pas bien… Mon arrivée était dure. Je ne jouais pas à mon poste. Je pars en sélection. Avant ça, j’étais bien. Puis je me blesse à l’orteil. Je perds des appuis, je ne peux pas appuyer sur mon orteil, je ne courrais pas droit. »

«Il y a eu aussi des trucs personnels, j’ai perdu mon meilleur ami»

Le Maroc d'Ounahi fera son entrée en lice ce mercredi à 18h, face à Tanzanie. Le milieu de terrain de l'OM explique pourquoi il a connu un coup de moins bien depuis plusieurs mois : « Il y a eu aussi des trucs personnels. J’ai perdu mon meilleur ami. J’ai mis du temps à revenir. L’avoir perdu, ça m’a touché énormément. Je l’ai visité à la clinique après les matchs face à la Côte d’Ivoire (1-1 le 14 octobre dernier) et Liberia (3-0, le 17 octobre dernier). J’aurai jamais imaginé un jour le voir devant moi, ne rien pouvoir faire, ni avec de l’argent ni avec rien. C’est quelque chose dont je n’ai pas parlé mais qui m’a fait voir la vie différemment. Je sacrifiais tout, mes parents étaient loin de moi… Il y a eu beaucoup de choses que le gens ne savent pas. […] Mais on est des êtres humains. »

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