Menacé par l'arrivée d'Arkadiusz Milik à l'OM, Valère Germain s'est exprimé sur sa situation dans le club phocéen.
Priorité numéro un de Pablo Longoria, le Head of football marseillais, pour ce mercato hivernal, le poste d'avant-centre a enfin été renforcé. Indésirable à Naples, où il ne jouait pas et refusait de prolonger son contrat, Arkadiusz Milik est officiellement un joueur de l'OM. L'attaquant polonais a été prêté au club olympien pour les 18 prochains mois, soit jusqu'en juin 2022. Logiquement, il y a de quoi s'interroger pour Valère Germain, dont le contrat avec l'OM prend fin à l'issue de la saison actuelle.
«Quand Balotelli nous a rejoints, on me promettait le banc de touche»
Interrogé par Le Parisien sur les effets que l'arrivée d'Arkadiusz Milik pourraient avoir sur son avenir, Valère Germain ne s'est pas laissé abattre. Pour autant, on devine une certaine forme de fatalisme dans son discours : « Il n'est pas dans ma nature de céder à une forme de démobilisation. Même si on m'offre dix ou quinze minutes, je donne tout. Quand Mario Balotelli nous a rejoints il y a tout juste deux ans, on me promettait le banc de touche. Ça a été tout l'inverse. Au début, surtout, notre duo a bien fonctionné. Ça sera peut-être pareil ou bien je ne jouerai quasiment plus. »