Alors que l’OM va défier le PSG ce dimanche soir sur la pelouse du Parc des Princes, Dimitri Payet a bien l’intention de profiter de ce Classique de la Ligue 1. A 35 ans, le milieu offensif est conscient qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps dans la cité phocéenne…
De retour à l’OM en 2017, Dimitri Payet savoure ce deuxième passage dans la cité phocéenne, et ce malgré les difficultés qu’il rencontre. Cette saison, le milieu offensif de 35 ans est en manque de temps de jeu mais également de réussite sous les ordres d’Igor Tudor. « C'est nouveau pour moi. Oui ça a été dur au début. Mais pas dur comme tout le monde le dit : "Payet-Tudor, ça passe pas". Dur envers moi. Tu peux dire ce que tu veux. Il a des méthodes dures, il est brut, il nous rentre dedans. Mais il est entraîneur. Un entraîneur, c'est loin d'être fou. Si tu lui fais gagner des matchs, il te fera jouer. Il n'est pas fou. C'est plus envers moi-même. Il faut que je fasse plus », a reconnu Payet au micro de Prime Vidéo. Alors que l’OM affronte le PSG ce dimanche soir, Dimitri Payet espère être à la hauteur du rendez-vous, lui que se rapproche de la fin de son aventure marseillaise.
OM : Guendouzi «met la misère» à Payet, l’incroyable anecdote https://t.co/FIfQn0qAre pic.twitter.com/B0ATmNqRsn
— le10sport (@le10sport) October 16, 2022
« Il me reste quelques années, profite »
« Il me reste quelques années, profite, kiffe des moments qu’ils te restent. Car des matches comme ça, ça va te manquer quand tu vas arrêter, confie Dimitri Payet dans une interview diffusée par Prime Vidéo avant le choc entre le PSG et l’OM. Donc il faut les prendre, les savourer, et tout donner pour le peu qu’il te reste dans les jambes. »
« Je ne me vois pas arrêter dans deux ans »
Si DimitriPayet se voir encore jouer « quelques années », reste à voir si cela sera du côté de l’OM ou ailleurs. Au cours de ce même entretien, le capitaine phocéen avoue ne pas être prêt à prendre sa retraite, et ce alors que son contrat court jusqu’en 2024. « Je ne me vois pas arrêter dans deux ans. Je ne suis pas prêt encore. J'aime trop ça. Le matin je me lève, je me dis que je vais à l'entraînement. Je n'y vais jamais en trainant des pieds, explique Payet. Là, c'est difficile, je prends le bon côté, je me dis qu'il ne me reste pas beaucoup de temps et qu'il faut profiter du temps de jeu qu'on me donne. »