Après de longs mois d'attente, Newcastle a été racheté par le Fonds souverain d'Arabie saoudite (PIF). Et l'OM, dont le nom circule également pour une vente, pourrait bien être indirectement concerné.
Malgré les nombreux démentis de Frank McCourt, les rumeurs de vente entourant l'OM sont incessantes. Et pour cause, le club phocéen aurait été proche d'être cédé à la holding du prince saoudien Al-Walid bin Talal. Mais rien n'est acté pour le moment. Pendant ce temps-là, Newcastle vient d'être vendu au Fonds souverain d'Arabie saoudite (PIF) piloté par le prince héritier Mohammed ben Salmane. Les Magpies deviennent ainsi le club le plus riche du monde puisque la richesse du PIF est estimée à 400 milliards d'euros, soit plus que QSI (250 milliards d'euros) avec le PSG et que le propriétaire émirati de Manchester City, Cheikh Mansour à la tête d'un fonds privé d'Abu Dhabi estimé à 30 milliards d'euros. Mais l'OM pourrait bien également être l'un des grands gagnants de cette opération.
Newcastle pourrait s'inspirer du City Group
En effet, pour le média City A.M. Simon Chadwick, spécialiste du sport eurasien et directeur du Centre pour l'industrie du sport eurasien à la Emlyon Business School s'est prononcé sur les ambitions du PIF avec Newcastle et il envisage la possibilité que les Saoudiens imitent Manchester City qui a créé un empire avec son City Group qui possède donc les Citizens, mais également neuf autres clubs : New York City FC, Melbourne City FC, Yokohama F. Marinos, Girona FC, Montevideo City Torque, Sichuan Jiuniu FC, Mumbai City FC, Lommel SK et l'ESTAC Troyes. Par conséquent, Abu Dhabi est présent partout dans le monde grâce à ses nombreux clubs satellites. Et le PIF pourrait songer a en faire autant avec Newcastle. Simon Chadwick rappelle ainsi que de nombreuses rumeurs ont récemment fait état d'un intérêt du Fonds souverain d'Arabie saoudite pour le rachat de l'OM qui pourrait donc, comme l'Inter Milan. L'OM ne serait donc pas le club phare d'un investisseur puissant mais pourrait faire partie d'une immense galaxie à l'image du City Group. Une chose est sûre, l'arrivée de l'Arabie Saoudite, après Abu Dhabi et le Qatar, va une nouvelle fois rebattre les cartes de l'économie du football.