Mercato - Bordeaux : Juppé, King Street… Le violent coup de gueule de Christophe Dugarry !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que King Street a décidé de lâcher les Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer la situation très difficile vécue par son ancien club.

Déjà dans le mal sportivement, les GirondinsdeBordeaux doivent désormais gérer une crise encore plus profonde. Le club a en effet annoncé ce jeudi que le fonds d’investissement KingStreet souhaitait se désengager financièrement et qu’il se plaçait sous la protection du tribunal de commerce. Les Girondins sont donc en danger, de quoi révolter ChristopheDugarry, ancien joueur bordelais, qui n’a épargné personne sur RMC. « Ce sont des ordures, les types à la tête du club, on le savait, on l'a dit depuis des mois. Ces gens sont appâtés par le gain, ils n'ont aucun scrupule à saigner les clubs. Ils pensaient que la poule aux œufs d'or était tellement belle avec l'arrivée de Mediapro... et tout s'est effondré. Ils se sont rendus compte qu'ils ne gagneraient pas d'argent et allaient même en perdre. Et ce sont les Girondins qui en souffrent. Je pense que certains doivent se regarder dans une glace: je pense au maire Alain Juppé qui a cédé le club à ces gens-là, à M6 et De Tavernost qui avait assuré que ces gens étaient solides et allaient faire ce qu'il fallait pour maintenir le club à son niveau. Cela n'a pas été le cas. Longuépée va dégager, c'est ce qu'on attendait tous. Des gens vont reprendre le club, j'espère que le club va retrouver son identité, son âme. Les gens qui étaient aux manettes ont tout fait pour couler le club. Ils ont pris des décisions qui ont pratiquement toutes été mauvaises. Il faut que tout ce monde dégage et ne revienne plus dans le football. Bordeaux ne fait plus partie des grands, il faut l’accepter et se remettre au travail. Il faut se restructurer, repartir un peu à l’ancienne. Il y a des clubs avec des petits budgets, comme Angers, Reims, Nîmes, Strasbourg, qui ont des âmes. Tout n’est pas parfait, tout n’est pas exceptionnel tous les samedis, mais ils jouent avec leur cœur. Il faut retrouver l’esprit du football », a lâché Dugarry.

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