Opérant un grand ménage cet été, le FC Barcelone s’est notamment séparer de Matheus Fernandes. Un départ que le Brésilien garde en travers de la gorge.
Du côté du FC Barcelone, Matheus Fernandes restera comme un grand mystère. Recruté à l’hiver 2020, il aura fait un passage très silencieux en Catalogne, n’ayant d’ailleurs jamais été présenté. En revanche, sa sortie est fait du bruit. En effet, alors que Joan Laporta effectue un grand ménage au Barça, le contrat de Matheus Fernandes, qui courait pourtant jusqu’en 2025, a été résilié. Un choix fort de la part des Blaugrana, que le joueur désormais à Palmeiras a appris… par mail. Forcément, cela ne passe pas…
« Je trouve que ce n’est pas du tout professionnel
Ainsi, à l’occasion d’un entretien accordé à Globoesporte, MatheusFernandes est revenu sur son départ mouvementé du FC Barcelone, réglant par la même occasion ses comptes : « J’étais chez moi, j’allais sortir avec ma femme, je reçois un message du staff du club me demandant si j’avais changé d’adresse mail, je dis que non et, là, j’ai reçu leur message. Je n’ai pas bien compris, j’ai transféré à mon agent et mon avocat. Ils m’ont dit que c’était l’annonce de ma résiliation. Je me suis dit : "non, ce n’est pas vrai, ils n’ont pas fait ça". Quelques instants plus tard, c’était dans les journaux. Aucune discussion, rien, ils ne m’ont même pas appelé pour parler ou me dire au revoir. Je ne sais pas ce que la direction a fait, ce qui est arrivé avec Barcelone. Je n’en sais rien, c’est vraiment bizarre. Ils ont viré quelqu’un par téléphone, un autre par mail. Ça ne coûte rien d’appeler pour discuter. Vous n’êtes pas d’accord ? C’est comme ça, on ne compte pas sur toi. Ça peut arriver dans n’importe quelle société. Il faut juste en parler. Là, un mail et voilà. Je trouve que ce n’est pas du tout professionnel. (…) Un recours ? C’est en cours. Ils n’ont pas encore parlé avec moi. Ils m’ont juste mis dehors. C’est moche, très moche de la part du club. Je ne sais même pas où ça en est, mes avocats gèrent ça. On va voir, je ne sais pas encore ce qu’il en est, c’est délicat ».