Quelques années après avoir fait le forcing pour prendre la succession de Jacques-Henri Eyraud à la présidence de l'OM, par le biais du rachat du club par Mohamed Ayachi Ajroudi, Mourad Boudjellal s'est finalement tourné faire un autre club du sud de la France : Hyères FC. Et alors que le club de National 2 affrontera l'OM en 32èmes de finale de la Coupe de France, l'ancien président du RC Toulon s'est prononcé sur son nouveau projet.
????? ?? ?????? ???L’OM fera son entrée en 32èmes de finale de la @coupedefrance avec un déplacement sur la pelouse du @hyeresfc ⚔️Rendez vous ??́??? ??????? ? pic.twitter.com/gtKkvwsbE5
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) November 21, 2022
«Cette année, tout est possible, on est dans ce que je voulais»
« Le rugby et le football, c’est un monde différent et le football amateur encore plus. C’était très compliqué la première année, je ne le cache pas. J’ai beaucoup galéré, beaucoup appris. J’ai payé pour apprendre. Cette année ça va beaucoup mieux parce que comme toutes les premières fois, on se fait bizuter. Mais cette année, on est dans le match. On est 6ème en ayant joué 6 fois à l’extérieur et 3 fois à la maison donc on a beaucoup gagné à l’extérieur. Maintenant, il va falloir gagner à la maison. Cette année, tout est possible, on est dans ce que je voulais. Ce sont deux mondes différents, mais voilà, je ne connais pas le monde du football professionnel et je note quand même que depuis quelques années l’OM est plus que dans le match aussi », assure-t-il pour Le Phocéen avant de revenir sur le recruter des joueurs dont le nom est bien connu en France.
Mollo et Martin, les stars du projet de Hyères
« Oui comme Yohan Mollo, Marvin Martin, mais bon après de ce que j’ai compris, il vaut mieux respecter la division et prendre des joueurs qui la connaissent bien, la poule sud notamment le groupe C. La nationale, c’est assez atypique. Il faut la connaître. Ça me fait un peu penser au rugby. Quand tu vas ramener un pilier sud-africain ou néo-zélandais, une star, la première année en TOP 14, il va souffrir parce qu’en TOP 14, il faut apprendre à tricher pour y arriver et un pilier néo-zélandais, il n’a pas appris à tricher donc il n’a plus du tout le même rendement et là, c’est un peu pareil. C’est un autre sport et il faut des gens qui connaissent bien cette division, et c'est ce que j’ai fait dans mon recrutement de cette année », ajoute Mourad Boudjellal.