Le mercato de l’OM, une bombe à retardement
Axel Cornic

Contrairement à l’été dernier, l’Olympique de Marseille ne peut pas se lancer à corps perdu dans le mercato. La troisième place de Ligue 1 est en effet synonyme de phases de qualifications pour la Ligue des Champions, qui vont parasiter les débats au mois d’août… mais qui vont surtout décider de l’avenir sur le court terme et du budget de l’OM.

Igor Tudor a été encensé cette saison, mais le constat final est que son OM a fait moins bien que celui de Jorge Sampaoli sur un plan comptable. La deuxième place de Ligue 1 s’est en effet éloignée récemment et cela est synonyme d’un été très chaud pour l’OM, qui devra se battre pour se qualifier en Ligue des Champions.

Une troisième place qui change tout

Disputer la plus prestigieuse des compétitions européenne n’est pas seulement une question de prestige. Les clubs tels que l’OM planifient en effet tout leur budget autour de la Ligue des Champions et une non-participation s’apparente à une perte énorme, qui peut décider de l’avenir de tout un projet. L’AS Monaco en est l’exemple parfait, avec Aurélien Tchouaméni qui a tardé à être remplacé il y a un an.

« Ton mercato ne doit être ni conservateur ni psychopathe »

L’Équipe souligne l’importance de ces deux tours de qualifications pour la Ligue des Champions, qui se tiendront au mois d’août prochain. En effet, au sein de l’OM on se demande s’il vaut mieux régler vite le mercato estival, avec la crainte de voir certains dossiers échapper au dirigeants s’ils laissent filer trop de temps. « Ton mercato ne doit être ni conservateur ni psychopathe » estime-t-on dans les hautes sphères de l’OM.

Un mercato a double tranchant pour l’OM

Pourtant, agir dans la précipitation pourrait presque être plus dangereux ! L’Équipe souligne en effet qu’agir sans véritablement connaître son budget de la saison prochaine pourrait revenir à se tirer une balle dans le pied, surtout que l’OM ne roule pas sur l’or actuellement et va devoir vendre quelques joueurs majeurs. Au sein du club on explique ainsi qu’il faudra choisir le bon timing, « pour ne surtout pas arriver début août avec un effectif seulement bâti à 60 % ».

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