Il y a treize ans jour pour jour, Zlatan Ibrahimovic débarquait à Paris pour s’engager en faveur du PSG, en pleine mutation quelques mois après son rachat par le Qatar. Si Mino Raiola, son agent, avait affirmé à l’époque que le Suédois était « très excité » par cette aventure, la réalité est bien différente...
C'est le premier grand nom attiré par les Qataris au PSG. Le 17 juillet 2012, il y a treize ans aujourd’hui, Zlatan Ibrahimovic débarquait officiellement dans la capitale en provenance de l’AC Milan pour 20 millions d’euros. « Je suis très fier d'annoncer notre plus gros transfert, la superstar Zlatan Ibrahimovic », avait lancé fièrement le président Nasser Al-Khelaïfi lors de la présentation du géant suédois, très loin d’être emballé par l’idée de jouer au PSG.
Quand Zlatan Ibrahimovic « est fou furieux et ne veut pas rejoindre Paris »
Devenu une légende du club parisien, avec 156 buts en 180 rencontres disputées, Zlatan Ibrahimovic ne s’imaginait pas quitter l’AC Milan lors de cet été 2012. « À l’époque, Zlatan était dans sa maison à Vaxholm (Suède). Il rentre d’une sortie en jet ski et voit cinq appels manqués de Mino Raiola, relate le journaliste Guillaume Pacini sur X. Son agent veut le voir mais lui veut régler ça au téléphone : il est prévenu que Leonardo (ds du PSG) va l’appeler. Zlatan ne veut rien entendre : Galliani l’avait prévenu que Milan ne le vendrait pas (et ils avaient même trinqué autour d’une bouteille de Dom Pérignon). Sauf que le club l’a déjà vendu. Ibra est fou furieux et ne veut pas rejoindre Paris : il pose des conditions exagérées, persuadé qu’elles ne seront pas satisfaites. Raté. Il partira finalement au PSG et ne parlera plus à Galliani pendant deux ans. »
« J'y ai passé de très belles années »
Zlatan Ibrahimovic parviendra finalement à apprécier ses quatre saisons au PSG comme il l’a reconnu en 2022 dans un entretien accordé à L’Équipe. « À moi aussi la France me manque, j'y ai passé de très belles années. Ce n'était pas facile mais c'était fantastique, se souvenait le Suédois. Avant de venir, je savais déjà que ce serait compliqué, pour un problème de motivation. Tu dois être motivé pour bien faire ton travail. Moi j'arrivais de Serie A où je jouais contre de grands joueurs, de grands clubs, dans de grands stades. Et avec tout le respect que j'ai pour la France, ce n'est pas la même dimension qu'en Italie. Leonardo (directeur sportif du PSG) m'a dit : "Là-dessus, je ne peux pas t'aider pour trouver l'adrénaline". Il a fallu que j'y travaille chaque jour. Le PSG voulait arriver au plus haut niveau, sur le terrain et en dehors, mais il y avait énormément de choses à faire. Je suis fier de me dire que j'étais là au début, et de voir où il est arrivé aujourd'hui. C'était fantastique. »