Après un début de saison médiocre, les Verts ont retrouvé des couleurs. L'ASSE enchaîne les bonnes prestations et devra confirmer, ce samedi, face à l'AJ Ajaccio. Mais à en croire Patrick Guillou, cette situation est l'arbre qui cache la forêt. Car les finances sont en rouge et le club pourrait vite se retrouver en danger si des changements profonds ne sont pas apportés.
La saison de l'ASSE a eu du mal à démarrer. Mais désormais, le club de Laurent Batlles est bien lancé. La formation n'a plus perdu le moindre match depuis le 12 août dernier. Dans les colonnes du Progrès, Patrick Guillou a tenu à saluer cette belle série. « Qu’elle est agréable cette douceur d’automne. L’ASSE est en reconquête. Tout le monde doit l’entendre et le savoir. Les dix-sept points au classement offrent un ou des jokers. Le coach stéphanois peut désormais s’attacher à l’animation offensive » a lâché l'ancien joueur de l'ASSE.
L'ASSE s'envole, le boss n'est pas content https://t.co/MuXXStUBmd pic.twitter.com/U95Htehiyv
— le10sport (@le10sport) October 5, 2023
« Les bons résultats actuels permettent de cacher les problèmes structurels »
Mais le chroniqueur de beINSPORTS ne s'est pas privé d'adresser un tacle aux responsables de l'ASSE. « Les bons résultats actuels permettent surtout de cacher les problèmes structurels. Les confettis par exemple masquent le sujet de la revente du club. Curieux également de connaître les futurs jeux d’écriture pour décrire la situation financière. Certain que les bilans présentés au conseil de surveillance rassureront tout le monde » a lâché Guillou.
Guillou prévient les responsables de l'ASSE
Car selon lui, la situation financière est loin d'être rassurante. Une nouvelle saison en Ligue 2 pourrait être dramatique. « Pour la deuxième année, l’ASSE fonctionne avec le budget de fonctionnement d’un club moyen de Ligue 1. Elle ne pourra pas le faire une troisième dans ces conditions. Si jamais l’ASSE ne monte pas, je vous laisse imaginer la suite. Face à Dunkerque, j’aurais aimé vous parler de foot mais il n’y en a pas eu. Par peur d’être redondant, j’ai préféré être dans la prospective. La réalité rattrapera vite les victoires moches si les changements en profondeur ne sont pas réalisés » a-t-il déclaré.