Galtier au FC Nantes ? Il hallucine
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Compte tenu du début de saison plus que poussif du FC Nantes, l’avenir de Pierre Aristouy fait débat. Pour le remplacer, Christophe Galtier ferait partie des favoris. Mais Denis Balbir ne pense pas que l’arrivée de l’ancien coach du PSG soit possible et surtout il estime que c’est beaucoup trop tôt pour se séparer du coach nantais.

Contre l'AS Monaco, Pierre Aristouy a probablement sauvé sa tête grâce à un nul spectaculaire (3-3). Néanmoins, le coach du FC Nantes reste très menacé et plusieurs noms circulent déjà pour le remplacer, à commencer par celui de Christophe Galtier. Cependant, Denis Balbir n'est pas convaincu que ce soit le bon moment pour changer.

«Est-ce que ce serait la solution ?»

« J'ai lu qu'on parlait déjà de Christophe Galtier pour remplacer Pierre Aristouy. Est-ce que ce serait la solution ? Tant que Nantes n'a pas un effectif équilibré, c'est compliqué... L'entraîneur ne peut pas faire de miracles. A Nantes, il manque quasiment un patron par ligne et le joueur créatif qui pourra remplacer Ludovic Blas. Cela fait quand même pas mal de lacunes à combler en peu de temps. J'ai vraiment peur que le FC Nantes vive une nouvelle saison galère avec un public qui risque à nouveau de gronder contre la direction. Encore plus si Waldemar Kita venait à couper rapidement la tête de Pierre Aristouy, un coach que certains voient déjà comme le sauveur ou l'homme qui ramènera le jeu à la Nantaise des années 90 », écrit le journaliste dans son édito pour BUT Football Club, avant d’en rajouter une couche.

«Aristouy n'est pas non plus le zéro qu'on doit envoyer à la cave»

« J'avoue que je suis encore partagé sur les capacités de Pierre Aristouy, qui demeure un jeune entraîneur. On en a fait tout un plat à son intronisation. On était dans l'excès à dire qu'il avait déjà trouvé la recette, etc. A mon sens, on l'a un peu trop vite monté sur un piédestal alors qu'il n'avait finalement gagné qu'un seul match – celui qu'il fallait gagner contre Angers (1-0, 38ème journée) – pour sauver le FC Nantes. Aujourd'hui, Pierre Aristouy n'est pas (encore) le héros du peuple nantais mais il n'est pas non plus le zéro qu'on doit envoyer à la cave après seulement deux journées. Après, on le sait, la patience n'a jamais été le fort d'un président comme Waldemar Kita... », ajoute Denis Balbir.

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