En pleine polémique, Guendouzi est interpellé à l'OM
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Entré en cours de jeu alors que l'OM filait tout droit vers la qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, Mattéo Guendouzi a vécu un calvaire sur la pelouse du stade Vélodrome. Et pour cause, l'international français a d'abord permis au Panathinaïkos de revenir au score en concédant un penalty malheureux dans les arrêts de jeu, avant d'être le seul Marseillais à rater son tir au but. Mais Marcelino monte en créneau.

C'est une soirée qu'il aurait probablement préféré ne pas vivre. Remplaçant au coup d'envoi du barrage retour de Ligue des champions contre le Panathinaïkos, Mattéo Guendouzi a remplacé Iliman Ndiaye à la 68e minute de jeu. A ce moment-là, l'OM mène 2 à 0 grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang et se dirige donc vers une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Mais voilà, dans les dernières secondes, Mattéo Guendouzi concède un penalty pour une main dans la surface. Les Grecs reviennent donc à égalité sur l'ensemble des deux rencontres et vont même s'imposer aux tirs-au-but. Un seul Marseillais a raté le sien : Mattéo Guendouzi. Mais Marcelino a tenu à monter au créneau pour son joueur.

Marcelino monte au créneau pour Guendouzi

« Mattéo est évidemment très triste, il n’a pas eu de chance aujourd’hui, notamment sur le pénalty concédé, mais il a tout notre soutien. C’est important dans les moments comme ça de souligner qu’on est tous responsables, qu’on partage cette responsabilité en tant que groupe. Je répète qu’aujourd’hui, le destin n’a pas voulu qu’on se qualifie », lance l'entraîneur de l'OM en conférence de presse avant de se justifier sur son changement de gardien avant la séance de tirs-au-but.

«Il a tout notre soutien»

« Je ne regrette pas le changement de gardien avant les tirs au but. C’est une décision que nous avions prise avec tout le staff et que j’assume. On n’a pas eu de chance, même aux tirs au but, puisqu’on a eu ce tir repoussé (par Ruben Blanco) qui retombe quand même dans les filets. Le destin ne voulait pas que nous nous qualifiions aujourd’hui. On a créé énormément d’occasions, on a été supérieurs tout au long du match, même en prolongation… Aujourd’hui, les détails n’étaient pas en notre faveur », ajoute Marcelino qui avait décidé de faire entrer Ruben Blanco à la place de Pau Lopez.

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