A l'Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi a trouvé chaussure à son pied. En effet, depuis son adolescence, l'entraîneur italien était fasciné par l'institution marseillaise et a pendant un long moment eu l'envie d'entraîner l'OM dans un coin de sa tête. Ce sujet de discussion revenait déjà sur la table en 2020 avec Maxime Lopez à Sassuolo.
A l'été 2020, Maxime Lopez voyait son histoire d'amour avec l'OM arriver à son terme après 10 années au sein de son club de coeur. Le natif de Marseille s'envolait pour l'Italie en prêt à Sassuolo. Un nouveau départ qui lui a permis de partager son affection envers l'Olympique de Marseille avec Roberto De Zerbi.
«Quand j'avais Max Lopez à Sassuolo, on parlait toujours de Marseille»
Coach de l'US Sassuolo à l'époque, Roberto De Zerbi a collaboré avec Maxime Lopez et ne cessait d'évoquer l'OM avec l'ex-milieu du club phocéen. En interview avec L'Equipe cette semaine, l'actuel entraîneur de l'Olympique de Marseille s'est confié sur son amour de longue date envers le premier vainqueur français de la Ligue des champions. « Je peux le dire avec fierté, parce que c'est la vérité, l'OM, je l'ai voulu très fort. Je suis né en 1979, je suivais le foot au début des années 90, et je me souviens très bien de l'OM de la finale de Ligue des champions (1991 et 1993), de l'OM de (Chris) Waddle, qui est le joueur qui m'a attaché à ce club. Quand j'avais Max Lopez à Sassuolo, on parlait toujours de Marseille ».
«Le match du dimanche récompense la ville de toute la semaine»
Par le biais de son échange avec le quotidien sportif, l'entraîneur italien qui va vivre sa première campagne de Ligue des champions sur le banc de touche de l'OM n'a pas manqué de signifier à quel point le club phocéen est spécial et ce, grâce au peuple marseillais. « Je voulais ce club parce qu'il m'est très similaire dans la conception du foot. Il vit pour le foot, il vit d'excès, de hauts et de bas. Le match du dimanche récompense la ville de toute la semaine, et moi aussi, le dimanche, le foot me récompense de tout le travail de la semaine, des sacrifices. Pendant cette heure et demie, je réussis à me sentir satisfait de tout ce que je fais ». Une véritable idylle décrite donc par Roberto De Zerbi.