Après avoir claqué la porte de l'OM, Marcelino hallucine
Thibault Morlain

Cela fait maintenant un mois que Marcelino a décidé de claquer la porte de l'OM. Quelques semaines après son arrivée, l'Espagnol a fait ses valises, estimant ne plus pouvoir travailler dans les conditions qui étaient celles à Marseille. Marcelino est parti suite à la réunion houleuse entre la direction et les groupes de supporters. De quoi provoquer l'étonnement du principal intéressé...

Ce vendredi, c'est dans AS que Marcelino a pris la parole pour revenir sur son départ mouvementé de l'OM. Resté en poste que quelques semaines, l'Espagnol a claqué la porte suite aux menaces des supporters sur la direction olympienne. De quoi faire halluciner Marcelino, qui ne comprend pas comment une telle situation à pu arriver avec les supporters de l'OM.

« Ce n'est pas normal de s'asseoir avec ces gens-là »

« Les premiers jours ont été compliqués à cause de la situation inattendue. Tout a été soudain. Des décisions rapides devaient être prises. C'était un projet intéressant. Nous étions venus à l'OM pour un projet de deux ans, mais à la mi-septembre, ça a tourné court... », a d'abord lâché Marcelino sur son départ de l'OM, avant d'évoquer les supporters. « Comment est-ce possible de rencontre les ultras ? Ce n'est pas normal de s'asseoir avec ces gens-là. Nous n'y sommes pas habitués. Cela nous était arrivé lors de la pré-saison, au centre d'entraînement, il y avait eu une réunion avec l'effectif, le staff et eux. Cela m'a surpris, mais j'ai accepté sur recommandation du club. C'était normal apparemment. Ce qui n'est pas normal c'est de menacer quatre dirigeants en face et dans les installations du club ».

« Ils veulent contrôler Marseille »

« J'ai déjà vécu quelque chose de similaire ? Non, c'est loin de tout. Là-bas, on parle toujours de l'importance des ultras, mais je pensais que c'était une question de nombre plutôt que de pouvoir. Ils veulent contrôler Marseille alors que le club devrait être contrôlé par ses dirigeants. Les ultras veulent tout contrôler et cela empêche l'évolution de Marseille », a alors conclu Marcelino.

Articles liés