Mercato - OL : Une polémique fait rage, il doit déjà monter au créneau
La rédaction

Le retour à l'OL de Dejan Lovren ne passe pas inaperçu. D'abord parce qu'il s'agit d'un solide renfort défensif pour le club du Rhône mais surtout parce que le Croate est mêlé à une lourde polémique. Ce dernier est accusé d'avoir entonné des chants fascistes lors de la célébration de la troisième place de la Croatie au Mondial. 

De passage à l'OL entre 2010 et 2013, Dejan Lovren est de retour au sein du club du Rhône après sa signature hivernale en provenance du Zénith Saint Pétersbourg. Le Croate s'est engagé jusqu'en juin 2025, mais à peine arrivé, il doit déjà faire face à une énorme polémique. 

«Il s'agit d'une chanson patriotique qui a trait à mon pays qui veut dire que je l'aime»

Alors qu'il célèbre la troisième place de la Croatie après sa victoire contre le Maroc lors de la Coupe du monde 2022, Dejan Lovren entonne un chant qui serait jugé par certains comme fasciste. La vidéo, largement relayée sur les réseaux sociaux a provoqué l'indignation tandis que le défenseur central de 33 ans s'est justifié dans des propos rapportés par l'Equipe : «J'ai déjà tout expliqué cela en Croatie à propos de cette vidéo sur YouTube, mais cela n'a pas été repris en France. Pour moi, il s'agit d'une chanson patriotique qui a trait à mon pays qui veut dire que je l'aime».  

«On déforme de manière tout de suite négative sans faire référence à la bonne chanson»

Malgré ces précisions, des vidéos montrent clairement Dejan Lovren en train d'entonner le cri de ralliement « Za dom spremni » (« Prêts pour la mère-patrie »), mimant un pistolet de la main, un geste assimilé à un salut fasciste qui est interdit par la loi comme le précise l'Equipe. Pour autant, le défenseur central maintien sa position : «Le chant dont on parle n'est pas ''Za dom Spremni'', mais ''Cavoglavé'', qui n'est pas du tout fasciste. Il remonte à la libération du pays et à la gloire de la Croatie que nous chantons tous pour fêter un événement heureux», a-t-il expliqué avant d'ajouter : «On déforme de manière tout de suite négative sans faire référence à la bonne chanson. Cela n'a rien à voir avec le fascisme. Je suis donc surpris. J'arrive à Lyon avec une énergie positive que je veux afficher sur le terrain pour la transmettre à mes coéquipiers». 

Articles liés