Mbappé : La défaite du PSG est déjà annoncée !
Alexis Brunet

Ce mardi, le conseil des prud’hommes va rendre sa décision dans l’affaire opposant Kylian Mbappé au PSG. L’attaquant réclame pas moins de 263M€ au club de la capitale, qui espère lui obtenir 440M€. Selon un avocat spécialisé dans le droit social, il y a de grandes chances pour que cela soit Paris qui doive passer à la caisse.

Le conflit entre le PSG et Kylian Mbappé touche à sa fin. Alors que les deux parties, engagées dans une bataille juridique, se demandent des sommes folles, le conseil des prud’hommes est censé rendre sa décision ce mardi. S’il est déclaré coupable, le club de la capitale pourrait devoir jusqu’à 263M€ à son ancien attaquant.

Le PSG a de grandes chances de perdre

Selon Maître Antoine Sappin, avocat spécialisé dans le droit social, interrogé par RMC Sport, le PSG pourrait bien être le grand perdant de cette affaire. Toutefois, la somme que devrait alors recevoir Kylian Mbappé pourrait être inférieure aux 263M€ demandés initialement par l’attaquant. « II y a trois possibilités. Il y a quatre conseillers des prud'hommes qui vont juger. Soit ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, on est à 2-2 et l’affaire est renvoyée devant un juge départiteur. Il sera alors amené à rejuger l’affaire avec une nouvelle audience et les délais moyens sont de l’ordre de 15 mois. La deuxième possibilité est que les conseillers déboutent Mbappé et considèrent que ses demandes ne sont pas fondées. Dans ce cas, il ne repart avec rien. Et la troisième option, qui est sans doute la plus probable, c’est que le PSG soit condamné mais pas à hauteur des demandes de Mbappé et que le conseil de prud'hommes apprécie de manière plus modérée les demandes. Et c’est sans doute l’issue la plus probable. »

« Il est possible que l’épilogue ne soit pas pour demain »

Toutefois, à en croire Maître Antoine Sappin, il y a également une chance pour que le dénouement de cette affaire entre le PSG et Kylian Mbappé ne tombe pas officiellement ce mardi. « Il y a la possibilité pour la partie qui perd, voire pour les deux parties si elles ne sont pas satisfaites, de faire appel. Dans ce cas, l’affaire sera évoquée à nouveau devant la cour d’appel de Paris, où le délai moyen est de deux ans. Il est possible que l’épilogue ne soit pas pour demain. »

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