Voilà le vrai problème du PSG, il interpelle le Qatar
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Alors que le PSG affiche des résultats très irréguliers en championnat depuis la Coupe du Monde, le secteur défensif semble notamment pêcher pour la formation de Christophe Galtier. Jean-Michel Larqué livre son point de vue à ce sujet et met l’accent sur les forces vives de la défense du PSG qui mettent en difficulté l’équipe.

En concédant deux défaites à l’extérieur sur les pelouses du RC Lens (3-1) et Rennes (1-0) en ce mois de janvier, le PSG a vu son avance en tête du classement de Ligue 1 fondre assez considérablement. Les hommes de Christophe Galtier peinent à imposer leur jeu loin du Parc des Princes, avec un système défensif qui peine encore et toujours à convaincre les observateurs. C’est notamment le cas de Jean-Michel Larqué qui décortique les soucis du PSG en défense.

Ramos, Marquinhos… la défense au cœur du débat

Sur RMC Sport, dans l’émission Rothen s’enflamme, Larqué affirme que les grands noms du PSG en défense ne tiennent pas leur rang : « Les performances de Sergio Ramos cristallisent les critiques, mais je ne veux pas lui faire endosser tous les maux, toutes les responsabilités d’une équipe qui est déséquilibrée. (…) J’ai regardé un peu les recrutements et derrière, de temps en temps, on prend un joueur qui donne satisfaction (...) Oui, mais aujourd’hui, on n’a plus le Marquinhos d’il y a trois, quatre ans. On prend (Achraf) Hakimi, et aussi (Sergio) Ramos qui reste sur la touche. On fait une rivalité inutile entre deux gardiens de classe internationale – (Gianluigi) Donnarumma et (Keylor) Navas – et aucun des deux n’est satisfaisant », estime Larqué.

« Je remets en cause le recrutement »

Il poursuit en interpellant la direction du PSG sur son mercato : « Je ne remets pas en cause la qualité de Ramos d’il y a quatre ou cinq ans. Je remets en cause le recrutement des dirigeants parisiens, parce qu’on ne gagne les grandes compétitions qu’à partir du moment où on a une défense solide, mais aujourd’hui, de Donnarumma, à Ramos, en passant par Marquinhos – et ça me fend le cœur de le dire – on n’a pas une défense qui vous laisse espérer de grandes performances en Ligue des Champions, et j’espère me tromper ». Le message est passé.

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