Le PSG a éliminé le FC Barcelone de la Ligue des champions à un pas du dernier carré de la compétition mardi soir à Montjuic (4-1). Au cours de la rencontre, João Cancelo a concédé un penalty qui a fait basculer le match et la santé mentale de quelques personnes sur les réseaux sociaux au passage. Explications.
Tout était entre les mains du FCBarcelone grâce à son succès acquis sur la pelouse du Parc des princes le 10 avril dernier (3-2). Et encore plus après un petit quart d’heure de jeu mardi soir à Montjuic. Raphinha a ouvert le score pour le Barça et donné aux siens une avance de deux buts au cumulé face au PSG.
«Peut-être que la façon dont j'ai accordé le penalty était une erreur puérile»
Finalement, l’exclusion de RonaldAraujo à la 29ème minute de jeu a relancé le match et a permis au PSG de revenir à égalité par le biais de réalisations d’Ousmane Dembélé et de Vitinha. À l’heure de jeu, João Cancelo a fauché Ousmane Dembélé dans la surface et a donc concédé un penalty transformé par Kylian Mbappé qui a doublé la mise plus tard pour sceller la qualification du PSG en demi-finales de Ligue des champions (4-1). En interview avec ESPN, Cancelo a fait son mea culpa. « Peut-être que la façon dont j'ai accordé le penalty était une erreur puérile, mais vu la tournure du match et mon état d'esprit à ce moment-là, j'accepte les critiques ».
PSG : Mbappé se fait interpeller après Barcelone https://t.co/X7c8ZiNfMY pic.twitter.com/UzUiOE5v6E
— le10sport (@le10sport) April 20, 2024
«Il y a des commentaires sur Instagram qui souhaitent la mort de mon enfant à naître»
Néanmoins, JoãoCancelo, qui a avoué ne pas avoir fermé l’oeil de la nuit après l’élimination, n’excuse en rien les menaces de mort envers son futur enfant à naître sur les réseaux sociaux. « Les gens disent tout. Il y a des commentaires sur Instagram qui souhaitent la mort de mon enfant à naître. Ils ne le diraient pas en face de moi parce que nous aurions un problème, mais dans les commentaires, ils écrivent ce qu'ils veulent. Ils sont offensants pour ma compagne, ma fille et notre enfant à naître ». À ESPN, en plus d’avoir demandé de centraliser les critiques sur son football et sa personne au lieu de sa famille, JoãoCancelo a donné son avis sur la haine virtuelle. « Le monde est cruel et il faut savoir vivre avec. Je sais comment le faire, mais je ne sais plus quoi dire. Souhaiter la mort à un bébé est quelque chose de très grave. Les gens ne pensent pas à la personne qui se cache derrière le footballeur qu'ils voient à la télévision. Nous sommes aussi des humains. Nous sommes égaux ».