PSG - Clash : Quand Leonardo hausse le ton et distribue les tacles…
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Sur un ton très froid après la courte victoire du PSG contre Sochaux mercredi soir en match amical, Leonardo a pris la parole et a tenu à régler quelques comptes, à une semaine du choc contre l’Atalanta Bergame en Ligue des Champions.

C’est un fait, le PSG n’aborde pas dans les meilleurs conditions son quart de finale de la Ligue des Champions face à l’Atalanta Bergame, qui sera disputé le 12 août prochain à Lisbonne. Le club de la capitale doit en effet gérer avec les nombreux pépins physiques de ces derniers jours et qui concernant Kylian Mbappé, Marco Verratti ainsi que Layvin Kurzawa. Alors forcément, les dirigeants du PSG sont en position d’estimer que le calendrier n’a pas joué en leur faveur, et Leonardo ne s’est pas fait prier pour le faire comprendre.

« C’est toujours la même chose… »

Interrogé par des journalistes dans l’auditorium du Parc des Princes, en marge de la conférence de presse de Thomas Tuchel après la victoire en match amical contre Sochaux (1-0), le directeur sportif du PSG a dressé un constat accablant : « C'est toujours la même chose : quand on arrive vers un match de Ligue des Champions, il y a des choses négatives, je ne sais pas pourquoi (…) Je suis optimiste avec un groupe très engagé. On ne veut pas entrer dans la psychose. On a une équipe qui pourra être compétitive en quarts de finale de C1 (…) Comment le bilan peut être négatif ? On a gagné quatre titres, et on est en quarts de finale de C1. Et si on perd, on va mourir' », a lâché dans un premier temps Leonardo, avant de distribuer quelques tacles.

Le Graët dans le collimateur

« Le contexte français n'aide pas le PSG à l'approche de la Ligue des Champions », a notamment indiqué le dirigeant brésilien du PSG, qui déplore donc l’arrêt brutal de la Ligue 1 qui pourrait désavantager le club de la capitale pour cette campagne de Ligue des Champions un peu spéciale à Lisbonne. Ensuite, Leonardo a pointé du doigt Noël Le Graët, le président de la FFF : « La Coupe de France, on l’a jouée, peut-être pour faire plaisir au président [...] On a une Ligue 1 qui va commencer le même jour que la finale de Ligue des champions », indique Leonardo, qui estime donc que les décisions des hautes instances du football français en terme de calendrier ne jouent pas en faveur du PSG, tout comme les décisions arbitrales puisqu’il fustige « le manque de protection des arbitres sur Mbappé et Neymar ». En clair, Leonardo a fait du Leonardo. Et comme à son habitude, le directeur sportif parisien est monté au créneau pour défendre les intérêts de son club.

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