La quatrième journée des phases de groupes de la Ligue des Champions ne s'est passée comme prévu pour le PSG. Le club de la capitale a été battu par un AC Milan porté par un grand Rafael Leao (2-1). La qualification est encore loin d'être acquise et le spectre d'être éliminé de la compétition existe. Cette difficulté à gagner l'extérieur peut s'expliquer par l'absence de nombreux cadres, comme Neymar, Messi, Verratti ou encore Sergio Ramos. Mbappé doit désormais afficher ce leadership seul et il le fait par intermittence.
« En termes d’attitude, je suis satisfait de mes joueurs. On a ouvert le score, on s’est créé beaucoup d’occasions, on a essayé d’attaquer jusqu’au bout. Le seul regret que j’ai, est qu’on a aidé à rendre le match un peu fou. J’aurais aimé que ce soit un match de foot et pas de tennis, qu’on contrôle plus. Mais je dois revoir les images pour bien analyser. » Tels sont les mots de Luis Enrique, l'entraîneur du PSG, après la défaite de son équipe face à l'AC Milan. La notion de contrôle dont il parle est rendue difficile par le départ de nombreux cadres cet été.
Les départs de Neymar, Messi, Verratti et Sergio Ramos n'ont rien arrangé
Ce qui manque au PSG, c'est cette pointe de leadership, de force de caractère qui permet à une équipe de renverser une situation compliquée. C'est du moins le constat que dresse L'Équipe ce jeudi, qui estime que le départ de plusieurs cadres n'a rien arrangé. Si les présences de Lionel Messi, Neymar, Marco Verratti et Sergio Ramos n'ont pas empêché le PSG de couler lors des matchs importants, le PSG a perdu de nombreux leaders, qui n'ont pas été remplacés.
Le PSG s’enflamme pour sa recrue, Riolo s’agace https://t.co/7Shxfqt5hb pic.twitter.com/gKt2uEImRy
— le10sport (@le10sport) November 4, 2023
Mbappé, seul à pouvoir combler le manque de caractère
Les saisons précédentes, Kylian Mbappé commençait à porter peu à peu le costume de leader au PSG. Mais avec le départ de nombreux cadres parisiens, le Bondynois peine à assumer seul ce leadership. Il le fait, mais par intermittence et ses deux face-à-face manqués face à Mike Maignan mardi soir en Ligue des Champions en est la preuve. Selon L'Équipe, cela pourrait être le symbole de son été particulier.