PSG - Polémique : Racisme, Basaksehir... Les révélations de Presnel Kimpembe !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Quelques semaines après le match opposant le PSG à Istanbul Basaksehir, Presnel Kimpembe revient sur les évènements qui ont émaillé cette soirée suite aux propos racistes tenus par le quatrième arbitre de la rencontre.

Mal engagé dans son groupe de Ligue des Champions, le PSG a finalement réussi à inverser la tendance au point d'être en position de force pour obtenir la première place de sa poule au moment de recevoir Basaksehir le 9 décembre dernier pour le dernier match de la phase de groupes. Mais alors que les Parisiens se sont facilement imposés (5-1), ce match restera dans les annales pour une autre raison. En effet, à la 13e minute, les 22 acteurs de la rencontre décident de rentrer au vestiaire après que le quatrième arbitre a tenu des propos racistes à l'égard de Pierre Achille Webo, membre du staff du club turc. Un geste unanimement salué tant il était attendu. Et Presnel Kimpembe dévoile les coulisses de cette décision forte.

«Si on peut taper du poing sur la table, c'est le moment de le faire. Il fallait marquer le coup»

« Je ne comprenais pas ce qui se passait au départ. Je savais juste qu'il y avait attroupement. [...] On était dans le truc Ligue des champions, il fallait qu'on gagne et sur le coup tu ne sais pas ce qui se passe. Mais quand tu t'approches, c'est là où tu commences à comprendre, on demande et on voit Demba Ba qui descend. Même en parlant anglais, on a tous compris ce qu'il a dit. Et ça, c'était marquant de fou parce que tout le monde était là. Il a parlé face à face avec l'arbitre, il a tout lâché ! Tu commences à comprendre ce qui se passe. Même les arbitres, tu sens qu'ils se sentent faibles un peu, ils sont impuissants parce qu'ils savaient que c'était aussi la vérité. Après nous les joueurs, on est les acteurs donc en gros c'est nous qui décidons aussi. Quand on a su ce qui s'était vraiment passé, on a tous décidé de sortir, que ce soit nous Paris, ou les Turcs. On a dit "non" ! Les gars, c'est maintenant. Si on peut taper du poing sur la table, c'est le moment de le faire. Il fallait marquer le coup », confie-t-il lors d'un entretien croisé avec Blaise Matuidi pour Orange, dont les propos sont rapportés par Goal.

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