Après avoir quitté la pelouse, comme tous les autres joueurs mardi soir en Ligue des champions, Neymar a estimé qu’il aurait dû faire de même lors du Classico contre l'OM après les supposées insultes d’Alvaro Gonzalez. Pierre Ménès estime toutefois que les choses auraient pris une tournure bien différente.
En faisant front face aux propos racistes proférés par le quatrième arbitre mardi soir en Ligue des champions, les joueurs du PSG et de l’Istanbul Basaksehir ont marqué d’une pierre blanche l’histoire de la lutte contre le racisme dans le football. Un évènement marquant qui n’est évidemment pas sans rappeler les incidents survenus en marge du PSG-OM du début de saison. Une rencontre au cours de laquelle le défenseur Alvaro Gonzalez aurait lui aussi prononcé des propos racistes à l’encontre de Neymar selon ce dernier. Avec le recul, le Brésilien du PSG expliquait qu’il aurait dû ce jour-là quitter la pelouse et refuser de reprendre la rencontre. Les choses se seraient-elles passées comme mardi dernier ? Pierre Ménès en doute.
« Il faut porter ses baloches à l’UEFA »
Sur le plateau du Canal Football Club, le journaliste de Canal + a estimé que les joueurs de l’OM n’auraient pas quitté la pelouse : « Neymar dit qu’il aurait dû quitter le terrain quand Alvaro Gonzalez l’a insulté lors du Clasico. Est-ce que les Marseillais auraient quitté le terrain ? Évidemment que non. » Le consultant est également apparu sceptique sur les changements que pourraient amener la fronde du Parc des Princes : « Moi, je ne suis pas très optimiste concernant les institutions. Quand je vois l’attitude de l’UEFA ce soir-là… Si l’UEFA est réactive, le problème il peut être réglé en dix minutes. On dit au quatrième arbitre de dégager, et non il ne va pas dans le bus du VAR, mais dans son vestiaire. Il y a des délégués de l’UEFA au stade. Il faut porter ses baloches à l’UEFA, comme pour les autres, je suis désolé. »