Le PSG a dû se passer de Presnel Kimpembe depuis l’hiver 2023 et sa blessure au tendon d’Achille. Dès lors, l’international français n’a cessé de travailler dans l’optique de retrouver les terrains de football. Et ce processus est passé par un long travail individuel qui a bluffé un champion du monde de boxe thaïlandaise.
Le PSG va récupérer son soldat. Presnel Kimpembe est aux abonnés absent depuis sa première blessure au tendon d’Achille survenue en février 2023 face à l’OM. Le titi parisien a entre temps été prolongé jusqu’à l’été 2026 et est passé par deux fois sur la table d’opération pour ses pépins physiques. En début de saison, Kimpembe a été victime d’une rechute musculaire qui a contrecarré ses plans de reprise.
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— le10sport (@le10sport) November 20, 2024
«C’est la vie, il y a pire que moi, je vais me battre et je vais revenir»
Présent aux séances d’entraînement collectives depuis quelques semaines, Presnel Kimpembe attendait patiemment son heure, mais enchaînait les déconvenues et les faux espoirs à chaque convocation signée Luis Enrique. Dida Diafat, détenteur d’onze titres de champion du monde de boxe thaïlandaise et ami de Kimpembe depuis ses 8 ans, s’est confié à L’Équipe sur la détermination du champion du monde à revenir sur les terrains.
« Il n’a jamais lâché. Même quand il a évoqué une rechute en début de saison, il était touché, mais il a toujours gardé le même état d’esprit. Il disait : « C’est la vie, il y a pire que moi, je vais me battre et je vais revenir. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « la Force » depuis tout petit ».
«Jamais il ne s’est plaint de sa situation avec moi»
Presnel Kimpembe n’a pas lésiné sur les efforts et s’est soumis à une discipline folle au sujet de ses séances personnelles pendant plusieurs mois afin de mettre toutes les chances de son côté pour retrouver la forme et son niveau d’antan.
« Il venait me rejoindre à la salle dès l’ouverture, à 6 heures, pour travailler son renforcement musculaire, avec du gainage notamment. Il ne faut pas sous-estimer ce qu’il fait. Arriver à travailler autant de temps pour revenir, mentalement, c’est déjà important. Mais il a toujours voulu rester simple dans ces moments. Jamais il ne s’est plaint de sa situation avec moi. C’était toujours : « Je vais bien, tout est top ».