Le Paris Saint-Germain aurait pu faire un sans-faute : remporter chacune des compétitions auxquelles le club a pris part cette saison. Néanmoins, Chelsea a fait descendre le champion d'Europe de son petit nuage en finale de Coupe du monde des clubs. Un rappel à l'ordre qui devenait urgent d'après Florent Gautreau.
« Ousmane Ballon d'or ! ». Depuis le 1er juin dernier et les célébrations des joueurs du PSG au Parc des princes avec ce chant entonné par DJ Snake, le vestiaire parisien était sur son petit nuage. Et ce, jusqu'à la lourde défaite concédée contre Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs le 13 juillet dernier, soit un mois et demi après le sacre en Ligue des champions.
«Ca va faire redescendre tout le monde sur terre»
Pour Florent Gautreau, ce revers est une piqûre de rappel plus que nécessaire pour le groupe du PSG entraîné par Luis Enrique. « On avait l'impression que quelque soit l'adversaire, les conditions, la compo ou la fatigue, le PSG allait rouler sur tout le monde et gagner. Et je me dis, à en voir l'attitude des joueurs eux-mêmes qui n'ont pas vraiment compris ce qui leur arrivaient, ça va faire redescendre tout le monde sur terre et c'est bienvenu pour le Paris Saint-Germain et ça devenait un petit peu bizarre. L'Inter n'a presque pas fait son match pendant la finale de la Ligue des champions, le Real un peu pareil dans la compo. Il faut prendre en compte que ce PSG, il faut plus regarder quelque part si tu es coach le match contre le Bayern et le match contre Chelsea. C'est-à-dire, les moments où ça ne s'est pas bien passé ».
«Le football te ramène et te rappelle à tes obligations»
Le journaliste de RMC a profité de son passage sur l'After Foot dans l'optique de souligner un point très important à ses yeux : le renouvellement d'effectif et la fin de la lune de miel. « Le match contre l'Atletico, très franchement, c'était un Atletico faible. Le match contre le Real, tu ne peux pas te présenter comme ça face à un PSG qui court. Beraldo j'ai vu que quand il n'est pas mis sous pression par le Real, il s'en sort, mais que dès qu'il est mis sous pression, il fait des erreurs. On en est au même point qu'à la fin de la saison. Le PSG doit être renforcé dans ses doublures et sa rotation parce que sinon, il est très fort, mais il y a des limites dans la rotation. (...) Psychologiquement, tu ne peux pas te permettre de penser que ça va être facile. Même l'attitude de Neves en cette fin de match qui s'est fait bananer par Cucurella et qui n'a pas eu la bonne attitude. Ce sont des choses qu'on avait pas vu et ça va permettre à tout le monde de redescendre sur terre. Les gars se sont un peu pris pour des joueurs de All-Star Game, les Harlem Globe Trotters et qu'ils allaient mettre la misère à tout le monde. Heureusement que le football te ramène et te rappelle à tes obligations ».