PSG : Le «pire» peut arriver !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Malgré sa victoire face à Arsenal en demi-finale aller de la Ligue des champions grâce à un but d'Ousmane Dembélé, le Paris Saint-Germain doit encore confirmer mercredi sur la pelouse du Parc des Princes. Alain Roche, ancien joueur et dirigeant du club, tempère l'euphorie ambiante, rappelant la traumatisante remontada face au FC Barcelone.

Mardi soir, le Paris Saint-Germain a pris le dessus sur Arsenal (1-0) lors de sa demi-finale aller de Ligue des champions grâce à un but d’Ousmane Dembélé, de quoi lui permettre d’aborder de la meilleure des manières le match retour mercredi prochain sur la pelouse du Parc des Princes. Interrogé par Le Parisien, Alain Roche refuse toutefois de s’enflammer après cette première manche.

« Je sais d’expérience que tout peut arriver, même le pire »

Ancien joueur et dirigeant du PSG, Alain Roche était en tribune pour assister au match contre Arsenal avec les autres supporters parisiens. Et malgré ce succès, celui qui officie désormais comme consultant refuse de s’enflammer. « Si j’ai réservé mon billet pour la finale à Munich ? Houla non ! Surtout pas. En 2017, j’étais à Barcelone pour la remontada et je sais d’expérience que tout peut arriver, même le pire », prévient Alain Roche.

« N’allons pas plus loin pour le moment »

« Donc non par superstition, attendons encore. Néanmoins, je connais des gens qui ont déjà réservé leur billet d’avion, leur chambre d’hôtel, poursuit l’ancien joueur, conscient néanmoins que les amoureux du PSG ont la finale de la Ligue des champions dans un coin de leur tête. C’est obligé. Quand vous sortez du stade en ayant gagné 1-0 le match aller, vous y pensez même si les copains vous disent : « Non, il ne faut pas parler de ça ! ». C‘est pourtant ce que tout le monde a fait. Moi, je suis comme tous les joueurs, j’y pense parce qu’une finale de Ligue des champions, c’est le Graal. J’imagine que lorsqu’ils s’endorment, ils y pensent à chaque instant. La seule chose qu’on peut dire c’est qu’a minima, ça sent bon mais n’allons pas plus loin pour le moment. »

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