L’OM doit prendre une décision radicale, le PSG est prévenu
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Bien que le PSG traverse une crise de résultats, l’OM n’en profite pas réellement et reste à six points du club de la capitale en Ligue 1. Par conséquent, Éric Di Meco espère qu’Igor Tudor va arrêter tous ces changements, d’autant plus que le RC Lens et l’AS Monaco reviennent très forts.

«Il ne peut pas se le permettre»

« Bien sûr que Tudor a des responsabilité parce qu'on l'a vu ces derniers temps faire des dingueries de composition d'équipe. Face à Montpellier, il a des mecs qui reviennent de sélection comme Chancel Mbemba, qui a fait deux matchs pleins dans les dix jours. Cengiz Under aussi donc il les a mis un peu au frais. Tudor a senti qu'il pouvait un peu se le permettre. Moi, je pense qu'il ne peut pas se le permettre », lance l’ex défenseur de l’OM au micro de RMC, avant d’en rajouter une couche.

«Les tauliers, il faut qu'ils soient sur le terrain»

« Pour le sprint, il faut qu'il y ait tout le monde sur le terrain. C'est à dire que les tauliers, il faut qu'ils soient sur le terrain. Quitte à les sortir à la 60e minute s'ils ont fait le job. Le problème, c'est qu'au stade Vélodrome, tu ne fais jamais le job. [...] J'avoue que je sors du match de vendredi un peu inquiet parce que ce qui faisait un peu la force de l'OM depuis le début de la saison, ce jeu un peu insouciant et à risque où tu concédais des occasions mais tu t'en créais beaucoup, je ne l'ai pas vu (contre Montpellier). J'espère que les mecs ne vont pas commencer à fouetter dans le sprint final parce que Lens et Monaco reviennent. Là tu ne regardes plus le haut du tableau mais les poursuivants. Ne jamais oublier que Tudor, c'est un entraîneur qui n'a jamais entraîné à ce niveau-là. C'est à dire dans une équipe avec une telle pression et des échéances importantes. Ce n'est pas à Vérone qu'il avait cette pression. A la Juve, il était adjoint. Ce n'est pas pareil. Lui aussi, dans ce sprint final où cela se resserre, peut-être qu'il fait des erreurs. C'est ce que l'on appelle l'expérience ou l'apprentissage », ajoute Éric Di Meco.

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