Il recale le PSG et interpelle cette recrue
Amadou Diawara

Lors du dernier mercato estival, Marcus Thuram a préféré recaler le PSG pour s'engager en faveur de l'Inter Milan. Alors que Randal Kolo Muani n'a pas laissé passer le train qui le menait vers Paris, l'ancien pensionnaire du Borussia Mönchengladbach s'est prononcé sur leur concurrence en équipe de France. 

Pour renforcer son attaque l'été dernier, le PSG a pensé à recruter Marcus Thuram. Toutefois, ce dernier a préféré rejoindre l'Inter. De son côté, Randal Kolo Muani n'a pas laissé passer sa chance de signer au PSG. D'ailleurs, l'ancien pensionnaire du FC Nantes a fait le forcing auprès de l'Eintracht Francfort pour débloquer son transfert. 

«C'est un rêve d'enfant pour moi»

Lors d'un entretien accordé à L'EquipeMarcus Thuram a interpellé Randal Kolo Muani, avec qui il aurait pu évoluer en PSG. En effet, le numéro 9 de l'Inter s'est prononcé sur la concurrence avec Olivier Giroud (AC Milan) et le numéro 23 parisien en équipe de France. « Vous arrivez à ce rassemblement en affichant les meilleures statistiques des attaquants axiaux des Bleus (3 buts, 5 passes décisives, 2 penaltys provoqués) : est-ce que cela crée chez vous de nouvelles ambitions ? J'arrive toujours de la même manière en équipe de France, avec l'envie de rendre la confiance qu'on m'a donnée. Je ne vois pas ce stage comme plus important qu'un autre. Ils le sont tous. Je viens avec la volonté de performer et d'aider l'équipe », a confié Marcus Thuram, avant d'en rajouter une couche. 

«Si les autres attaquants marchent, c'est bien pour l'équipe»

« Est-ce que vous regardez le week-end ce que fait la concurrence comme Olivier Giroud ou Randal Kolo Muani par exemple ? Ah non, pas du tout. Jamais je ne réfléchirai comme ça. Je sais qu'il y a de très bons attaquants en équipe de France, je me concentre sur ce que je fais. Si les autres attaquants marchent, c'est bien pour l'équipe. Mais l'objectif ce n'est donc pas, un jour, d'être titulaire en Bleus ? C'est l'objectif de tout joueur français, non ? Oui, c'est un rêve d'enfant pour moi. C'est ça aussi qui me fait me lever le matin. C'est l'essence de mon travail de réussir à devenir un jour titulaire. Je sais ce que je veux, je sais ce que je fais, je connais les sacrifices que j'ai faits et que je ferai pour y arriver. Je suis toujours dans la même optique : devenir la meilleure version de moi-même. Ce que je veux, c'est ça, progresser. Et aujourd'hui, je le fais », a conclu Marcus Thuram. 

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