L’été dernier, le PSG a décidé de se séparer de Christophe Galtier après seulement une saison sur le banc parisien. Pour le remplacer, c’est finalement Luis Enrique qui a débarqué. Et le premier exercice du technicien espagnol à Paris est déjà une réussite comme le souligne l’ancien Parisien Guillaume Hoarau.
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— le10sport (@le10sport) April 29, 2024
Hoarau s'enflamme pour Luis Enrique
« Cette saison, il y a eu quelques rebondissements mais la domination du PSG est importante. En tant que consultant (pour Canal + sur la L1 et la chaîne suisse blue Sport pour la Ligue des champions), je vois de plus près ce qui se fait sur les terrains et Paris est vraiment loin devant en qualité de foot. Les joueurs sont bons athlétiquement et, techniquement, je n'en parle même pas. J'ai apprécié cette saison car il y a eu beaucoup de révélations, notamment la première d'entre elles : Warren Zaïre-Emery. J'aime bien comment Luis Enrique a géré son effectif, en donnant du temps de jeu à des jeunes comme Senny Mayulu ou Yoram Zague, ce qui n'est jamais évident au PSG. Il y a moins de bling-bling », explique l’ancien attaquant du PSG dans les colonnes de L’EQUIPE, avant de poursuivre.
«Luis Enrique est le chef d'orchestre»
« Il a su s'adapter, notamment au cas Kylian Mbappé avec son départ. On aurait pu penser que de le faire moins jouer en L1 ferait polémique, finalement c'est passé. Luis Enrique a su aussi adapter sa communication. Luis Enrique est le chef d'orchestre. Certains garçons passaient au-dessus de l'entraîneur, directement avec la direction. On sait que Nasser al-Khelaïfi est proche des joueurs. On l'a vécu à mon époque. Comme Carlo Ancelotti, un entraîneur calme qui s'impose sans en faire des tonnes, Luis Enrique sait gérer les egos et mettre en avant le groupe. Il a su mettre cela en place, tant mieux pour le club. Ce n'est pas l'entraîneur que je kiffe le plus, mais il a su imposer son autorité et faire qu'elle soit respectée. Il a amené sa patte, une sorte de Barcelone 2.0 avec la possession, ce que le PSG faisait déjà. À ce stade, on a plus besoin d'un manager que d'un entraîneur, d'un manager qui te dit on court à droite et tout le monde va à droite », ajoute Guillaume Hoarau.