«Au camp des Loges avec un cigare à la bouche» : Scène irréaliste au PSG !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Ce mercredi, un monument du football tricolore est décédé en la personne de Just Fontaine. Connu pour ses prouesses avec l’équipe de France, l’ancien avant-centre des Bleus est également entré dans l’histoire du PSG en devenant l’unique entraîneur ayant fait monter le club en première division. Jean-Marc Pilorget se souvient de son passage dans la capitale sous les ordres de Fontaine.

Légende du football français, Just Fontaine s’est éteint ce mercredi à l’âge de 89 ans. L’ancien joueur de l’équipe de France était évidemment connu pour détenir le record du plus grand nombre de buts inscrits au cours d’une seule et même Coupe du monde, mais ‘Justo‘ s’est également inscrit dans l’histoire du PSG, club qu’il a dirigé entre 1973 et 1976 et qu’il avait mené à la première division. Une époque bien différente dont se souvient avec une certaine nostalgie Jean-Marc Pilorget.

« C’était un homme drôle »

Interrogé par Le Parisien, celui qui fut lancé par Just Fontaine se souvient de son ancien entraîneur au PSG. « Il est l’artisan de la montée du club en première division, confie-t-il dans le quotidien francilien. Sa façon de parler était différente de tout ce que j’ai pu entendre par la suite. Il était aussi bon dans ses fonctions de coach que lorsqu’il était avec nous autour d’une table, ça rigolait de tous les côtés. C’était un homme drôle. »

« On ne peut plus voir ces choses-là ! »

« Drôle », et « en avance sur son temps » juge Jean-Marc Pilorget, estimant que Just Fontaine se comportant déjà à cette époque comme un technicien moderne. « Il regardait, observait beaucoup. Il se comportait comme un manager d’aujourd’hui qui a une pléiade d’adjoints sur le terrain. Il était observateur, décisionnaire. » Mais la légende des Bleus n’en restait pas moins un « entraîneur atypique » aux yeux du recordman du nombre de matchs joués pour le PSG (435) : « Il faisait des choses d’un autre temps. Je l’ai vu entraîner au camp des Loges avec un manteau et un cigare à la bouche. On ne peut plus voir ces choses-là ! »

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