Aujourd’hui sous contrat avec le SCO d’Angers, Haris Belkebla n’a jamais eu l’opportunité de porter le maillot de l’Olympique de Marseille. Un regret assumé pour le milieu de terrain algérien de 31 ans, né en région parisienne mais passionné par le club phocéen depuis l’enfance. Dans un entretien récent, il a réaffirmé son amour pour l’OM.
S’il n’a jamais eu la chance de défendre les couleurs marseillaises, Haris Belkebla ne cache pas son attachement profond à l’OM. Né à La Courneuve en région parisienne, il a grandi avec le club phocéen dans le cœur, nourri par les souvenirs du Vélodrome et des idoles de sa jeunesse. Supporter assumé, il garde une affection intacte pour l'OM qui l’a marqué bien avant qu’il ne devienne professionnel.
« Je suis un supporter de l’OM »
« Je suis un supporter de l’OM. Depuis la primaire, j’aime ce club : la ferveur, le stade Vélodrome… Je suis quelqu’un de proche du peuple. Et à l’époque, je n’aimais pas Paris. Mon père m’emmenait au Vélodrome. Quand j’étais petit, il y avait Drogba, Niang… Mais une fois devenu pro, je ne pouvais plus dire "Allez l’OM", c’est normal, il fallait mettre ça de côté », a confié Belkebla dans un entretien accordé à Yeelen Football.
Sa déception au Vélodrome
Malgré cette distance nécessaire, Belkebla garde des souvenirs vivaces de ses passages au Vélodrome, même dans la peau de l’adversaire. Lors de sa première, il avait tenu à jouer malgré une cheville cassée. « Mon premier match là-bas, je revenais de sélection. Je m’étais fracturé la cheville sans le savoir, ce n’était pas encore diagnostiqué. Mais je voulais absolument jouer. Je force, mais je ne sens plus ma cheville. À l’échauffement, je n’ai plus d’appuis. Je serre les dents, mais je suis catastrophique. Le coach m’a sorti à la 60e », a raconté l'international algérien avec franchise.