Un joueur de l'OM à l'hôpital : La terrible annonce !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Touché contre Brest samedi dernier (3-0), Nayef Aguerd souffre d'une pubalgie dont la gravité n'est toutefois pas encore connue. Et d'après un ancien médecin de l'OM, selon la complexité de la blessure, cela pourrait engendrer une intervention chirurgicale. Ce qui serait un gros coup dur pour les Marseillais.

Samedi après la victoire contre Brest (3-0), Roberto De Zerbi a annoncé un coup dur pour Nayef Aguerd : « Aguerd est la mauvaise nouvelle aujourd’hui. Il souffre toujours de pubalgie, il a senti que ça s’est aggravé. Il va faire des examens, mais c’est nécessaire qu’il arrête un peu. » Pour le moment, impossible de connaître la gravité exacte de la blessure de l'international marocain puisque le club phocéen n'a pas communiqué. Mais selon Mathias Giustiniani, médecin de l’OM entre 2019 et 2024, Nayef Aguerd pourrait être contraint de passer par la case hôpital pour être opéré.

Vers une catastrophe pour Aguerd ?

« Une pubalgie naît d’un déséquilibre entre les muscles du tronc et ceux des cuisses. Il en existe deux formes : la haute qui concerne les muscles abdominaux et la basse qui touche les adducteurs. Elle touche particulièrement le footballeur professionnel du fait de l’exigence d’explosivité dans le football moderne, où les joueurs doivent répéter des efforts à haute intensité avec des temps de récupération de plus en plus courts. Il s’agit d’ailleurs de l’un des principaux axes de prévention mis en place par les staffs médicaux au sein des clubs en amont de la saison. Les symptômes associent des douleurs pubiennes à la course, notamment aux changements de direction, ou lors de la frappe de balle. Selon la forme et l'intensité de la pubalgie, l’évolution peut durer de quelques semaines à plusieurs mois dans les formes les plus compliquées », lâche-t-il dans les colonnes de La Provence avant de poursuivre.

«Dans certains cas spécifiques, une infiltration ciblée voire une chirurgie»

« Outre le repos qui reste transitoire, le traitement repose dans un premier temps sur une rééducation kinésithérapique ciblant le déséquilibre musculaire en cause, d’où l’intérêt de bien caractériser la forme de pubalgie au départ. Dans certains cas spécifiques, une infiltration ciblée voire une chirurgie peuvent s’avérer nécessaires pour permettre un retour au terrain dans les conditions optimales », ajoute Mathias Giustiniani.

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