OM : Un joueur racketté dans une cité ?
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Passé par l’OM entre 2010 et janvier 2013, Loïc Rémy semble avoir été victime d’une agression pour le moins inhabituelle pour un footballeur, dans l’un des quartiers sensibles de la cité phocéenne. Un ancien membre de la sécurité de l’OM fait une grosse révélation à ce sujet sur l’attaquant français.

Si l’OM est sans conteste le club français jouissant d’une popularité et d’une ambiance hors du commun, certains éléments gravitant autour du club ont de quoi s’avérer troublants. Giom Peltier, actuel manager de Benoit Saint-Denis et ancien membre de la sécurité de centre d’entraînement de l’OM, s’est livré à ce sujet dans une interview accordée à Swishy Media. Et il confirme un lien très étroit entre le club phocéen et la Mafia.

« La Mafia dirigeait l’OM »

« L’environnement marseillais m’a dégoûté. Quand j’étais au club, c’était l’époque de la vraie mafia, c’est elle qui dirigeait l’OM. Ça va mieux depuis l’arrivée de Pablo Longoria. À l’époque, on m’appelait pour baisser les caméras de surveillance quand certaines personnes arrivaient au centre d’entrainement. C’était riche en expériences, mais tu sens constamment le danger. Je comprends les joueurs qui ne restent pas longtemps », explique-t-il, avant d’expliquer que Loïc Rémy, ancien attaquant de l’équipe de France passé par l’OM pendant deux ans et demi, avait été victime de racket dans une cité marseillaise alors qu'il fréquentait une jeune femme issue de ce quartier.

« Il est rentré une fois dans le quartier, il s’est fait racketter »

« Loïc Rémy a eu de gros problèmes, il flirtait avec une fille du XVème arrondissement de Marseille. Il est rentré une fois dans le quartier pour la voir, il a commencé à se faire racketter. À cette époque l’OM était un club vraiment particulier. Je me suis retrouvé au cœur de ces choses. Aujourd’hui tout a été assaini, mais ça reste une grande expérience », précise Giom Peltier.

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