OM - Polémique : Pierre Ménès tacle l'approche de Villas-Boas pour le Classico !
Jean-Guillaume Daunizeau

Alors que l'OM s'est lourdement incliné contre le PSG (0-4), Pierre Ménès ne se montre pas forcément tendre avec André Villas-Boas, coach olympien.

L’OM n’a pas fait le poids face au PSG. Les Phocéens ont subi une lourde défaite sur la pelouse du Champion de France dimanche (0-4), avec une première mi-temps à vite oublier (doublés de MauroIcardi et KylianMbappé). Les mots d’André Villas-Boas avant ce Classico résonne encore : « On a mis en place une stratégie, on va voir si ça fonctionne ou pas. Quand tu regardes les statistiques, ça semble comme ça : le Classico n'est pas disputé, tu y vas avec tes armes, tes efforts, tu mouilles le maillot, mais après il y a un écart abyssal entre les deux équipes ». Le coach marseillais ne faisait pas de cette rencontre une priorité, malgré l’enjeu important pour les fans. Lors de sa chronique sur Yahoo Sport ce lundi, PierreMénès critique les choix du Portugais.

« Le très mauvais choix tactique de Villas-Boas »

« Il y a des petites choses à retenir de ce match. D’abord, c’est le très mauvais choix tactique de Villas-Boas qui avait donc déclaré la semaine précédente que c’était quasiment un match qui ne comptait pas pour lui, qu’il y avait un trop gros écart de budget, que Paris ne jouait pas dans la même division… Ce qui n’est pas faux. Et donc du coup, je ne sais pas ce qu’il a pris à l’entraîneur portugais de l’OM, il a décidé de faire un pressing mais vraiment très très intense sur la défense parisienne pour gêner, évidemment, la relance. Ça a plutôt pas mal fonctionné dans le premier quart d’heure. Marseille s’est dit : "on a peut-être trouvé la solution pour enquiquiner le PSG" sauf que le PSG s’est très vite adapté à cette pression est avec la qualité que Paris a, entre Thiago Silva, Verratti, Herrera pour ressortir le ballon. Quand il y a cinq Marseillais qui font le pressing dans le camp parisien, il suffit de passer par-dessus et derrière, c’est la catastrophe, et puis, quand tu as des joueurs offensifs aussi adroits que Di Mari, Mbappé et Icardi, ça donne un carnage à la mi-temps », déclare PierreMénès.

Articles liés