Roberto De Zerbi, souvent attaqué dans son pays, fait face à la pression avec une grande sérénité. Selon Salim Lamrani, auteur de l'ouvrage « Le football selon Roberto De Zerbi » l’entraîneur italien de l'OM a surtout souffert d’une mauvaise image colportée par la presse à travers une mutinerie fictive qui a terni sa réputation.
« Ce n'est pas vrai que les joueurs étaient contre moi, ça m'a fait du mal. Il n'y a jamais eu de mutinerie, de problème ». En mai dernier, Roberto de Zerbi sortait les crocs après la parution d’un article dans les colonnes de L’Equipe. Accusé à tort de subir une mutinerie dans son vestiaire après une défaite contre Reims, l’entraîneur de l’OM avait mal vécu cette épisode selon Salim Lamrani.
« On l’avait fait passer pour un voyou »
« Il n’est pas sensible à la pression. Il est habitué des critiques de la presse en Italie, notamment de la part de journalistes qui comprenaient pas son football. Il a davantage état irrité par l’histoire de la mutinerie inventée par une certaine presse car on a attaqué l’homme, on l’avait fait passer pour un autocrate, un voyou et il avait peu apprécié » a déclaré Lamrani, auteur du livre « Le football selon Roberto de Zerbi » lors d’un entretien accordé à Massilia Zone.
Une fake-news dénoncée ?
Depuis, les tensions se sont apaisées. De Zerbi a été porté en triomphe par son groupe après la qualification de l’OM pour la prochaine Ligue des champions. Un geste d’attention qui signifie beaucoup.