Interrogé par RMC, le patron de la cellule médicale de l'OM a évoqué les attentats et l'approche du club vis-à-vis des joueurs.
Deux joueurs de l’OM ont particulièrement été marqués par les attentats qui ont frappé la capitale et Saint-Denis : Lassana Diarra et Georges-Kevin Nkoudou ont en effet chacun perdu un proche vendredi. Mais ces événements tragiques ont ému tout le monde. Et l’OM compte bien en parler quand tous les internationaux seront revenus. Patron de la cellule médicale du club phocéen, Christophe Baudot a fait le point pour RMC.
« Avancer avec une cicatrice sur le cœur »
« Que tu sois footballeur, boulanger, médecin, ouvrier, journaliste, on est tous concernés, tous face à la même menace et on partage tous, je l’espère, le même idéal. Certains joueurs ont été très marqués par les attentats mais c’est aussi la vie d’un homme de continuer d’avancer avec une cicatrice sur le cœur. Il faudra absolument en parler avec les joueurs. Sous l’impulsion du coach, évidemment, j’aimerais faire prendre conscience au groupe qu’ils peuvent être heureux d’afficher cette notion d’unité, si chère au football, surtout dans une période où la solidarité est le maitre-mot de la nation », a tout d’abord confié Christophe Baudot, avant de poursuivre.
« Que le football reste une fête »
« Nous sommes tous fiers de ce que les médecins et forces de l’ordre ont fait à Paris après les attentats. Mais les joueurs peuvent aussi être fiers d’exercer un métier qui est leur passion. Il faut que le football reste une fête. S’ils ont voulu atteindre le Stade de France, c’est justement parce-que le football est aussi un symbole de liberté et de partage. Il sera important que le vestiaire se rassemble autour de cette question. »