Attentats à Paris - OM : Pierre Ménès évoque la soirée particulière de Lassana Diarra
La rédaction

Entré en cours de match mardi soir avec l’équipe de France face à l’Angleterre, Lassana Diarra a évolué dans un contexte très particulier comme le souligne Pierre Ménès. En effet, le joueur de l’OM a perdu une cousine dans les récents attentats…

« Comme vous l’avez peut-être lu, j’ai été personnellement touché par ces attentats. Ma cousine, Asta Diakite, figure parmi les victimes de l’une des fusillades ayant eu lieu hier, comme des centaines d’autres français innocents. Elle a été pour moi un repère, un soutien, une grande sœur », lâchait Lassana Diarra samedi dernier, au lendemain des attentats qui ont frappé Paris. Malgré cette nouvelle, le milieu de terrain de l’OM est entré en cours de match mardi soir avec l’équipe de France contre l’Angleterre (2-0).

Un match vraiment utile ?

Sur son blog officiel ce mercredi, Pierre Ménès s’interroge sur le maintien de ce match en s’appuyant notamment sur le cas Lassana Diarra, directement touché par les évènements : « Encore une fois, c'est vrai qu’elle était belle, cette Marseillaise reprise par tout Wembley, on est tous d’accord là-dessus. Mais maintenir un match pour entendre une Marseillaise, aussi belle et symbolique soit-elle, ça me paraît un peu disproportionné. Et je ne vois pas bien en quoi cela a pu aider les joueurs, à commencer par Lass’ Diarra dont la cousine fait partie des victimes et Antoine Griezmann qui a cru avoir perdu sa soeur au Bataclan ».

« De bon ton de laisser passer une semaine »

Pierre Ménès poursuit : « Bien sûr, j’entends ceux qui me disent qu’il faut que la vie reprenne, qu’on ne doit pas rester terré. C’est évident. Mais quand je vois que l’équipe de France a joué alors que Belgique-Espagne a été annulé tout comme Allemagne-Pays Bas après une alerte à la bombe à Hanovre. Laisser passer une semaine aurait été de bon ton avant de retrouver le terrain, ses joies et ses peines qui font notre quotidien et notre bonheur, mais qui sont aussi totalement futiles ».

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