Attentats à Paris - OM : Ce message fort envoyé par Deschamps à Lassana Diarra !
La rédaction

Lassana Diarra a perdu une cousine dans les terribles attentats de Paris vendredi dernier. L’international français est entré en cours de jeu lors d’Angleterre - France (2-0) mardi soir. Didier Deschamps explique pourquoi.

Lassana Diarra a été directement touché par les terribles attentats de Paris vendredi dernier. « Comme vous l’avez peut-être lu, j’ai été personnellement touché par ces attentats. Ma cousine, Asta Diakite, figure parmi les victimes de l’une des fusillades ayant eu lieu hier, comme des centaines d’autres français innocents. Elle a été pour moi un repère, un soutien, une grande sœur », a écrit le joueur de l’OM sur les réseaux sociaux samedi.

«C’était aussi lui renvoyer un signe»

Mardi, Diarra était sur la pelouse de Wembley lors d’un très émouvant Angleterre - France. Il est entré en deuxième mi-temps. « J’ai discuté longuement avec Lassana, il ne m’a rien demandé de spécial. Il m'a dit qu'il était là, disponible si j’avais besoin. Après, j’ai choisi de le faire rentrer parce que sur le plan humain, par rapport à ce qu’il a vécu, c’était aussi lui renvoyer un signe », a expliqué Didier Deschamps après la rencontre.

«Il nous a fait passer un message remarquable»

« Lui nous a tellement fait passer un message remarquable. Sa présence parmi nous, le fait qu'il reste avec nous, a été quelque chose de très très fort donc c’est pour ça que j’ai pris la décision de lui faire jouer la dernière demi-heure », s’est justifié Didier Deschamps. « Encore une fois, c'est vrai qu’elle était belle, cette Marseillaise reprise par tout Wembley, on est tous d’accord là-dessus. Mais maintenir un match pour entendre une Marseillaise, aussi belle et symbolique soit-elle, ça me paraît un peu disproportionné. Et je ne vois pas bien en quoi cela a pu aider les joueurs, à commencer par Lass’ Diarra dont la cousine fait partie des victimes et Antoine Griezmann qui a cru avoir perdu sa soeur au Bataclan », a souligné de son côté Pierre Ménès sur son blog.

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