Aubameyang : La grosse erreur de l'OM
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Arrivé en provenance de Chelsea, Pierre-Emerick Aubameyang était la très grosse recrue du mercato estival de l'OM. Le Gabonais a débarqué pour remplacer numériquement Alexis Sanchez, mais force est de constater que ce n'est pour l'instant pas une réussite. Toutefois, selon Benoit Cheyrou, la façon dont est utilisé Aubameyang à l'OM n'est pas la bonne.

L'été dernier, afin de remplacer Alexis Sanchez, qui a fait son retour à l'Inter Milan, l'OM a décidé de miser sur Pierre-Emerick Aubameyang qui a débarqué en provenance de Chelsea. Mais le Gabonais déçoit depuis le début de saison. Et Benoit Cheyrou a une explication.

«Quand il est seul dans l’axe c’est compliqué»

« Quand il est seul dans l’axe, il est souvent dos au but alors qu’il a besoin de vitesse, de profondeur. Même quand il jouait à deux avec Vitinha, il s’excentrait sur le côté gauche car il pouvait se retourner et être face au but, prendre de la vitesse. L’action ou le lyonnais sauve sur sa ligne en dégageant le ballon sur la barre, cela vient d’une action comme celle là. Aubameyang part côté gauche, il s’appuie sur Moumbagna, qui fait un bon relais, il se retrouve face à Lopes et il a failli l’a mettre au fond. Ce n’est pas une action que l’on a vu en première mi-temps, quand il est seul dans l’axe c’est compliqué », assure l'ancien joueur de l'OM auprès de Football Club de Marseille, avant d'évoquer plus globalement la saison du club phocéen.

«2024 a démarré en demi-teinte»

« Il y a deux choses, la qualité et la confiance. Quand tu compares ce groupe avec le notre l’année du titre en 2010, il y avait plus de qualité sur le terrain et plus de meneurs, on aurait peut être pu donner 10 brassards dans cette équipe. Il y avait cet esprit compétiteur, on était pas tous amis mais sur sur le terrain on se tuait tous les uns pour les autres. Tu ne ressens pas ça dans l’intégralité du groupe, il y a aussi ce manque de confiance. Quand tu gagnes des matches, tu as plus de confiance et tu fais plus d’efforts pour les autres. 2024 a démarré en demi-teinte, il y a aussi beaucoup d’absents notamment au milieu ou il manque Veretout, Kondogbia et Rongier… », ajoute Benoit Cheyrou.

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