Dans son édito hebdomadaire sur France Football, José Anigo est revenu sur les attentats qui ont frappé Paris vendredi dernier.
À l’instar des Ultras marseillais et de leur banderole, José Anigo se dit « parisien » depuis les attentats qui ont touché en plein cœur la capitale vendredi dernier. L’ancien entraîneur et directeur sportif de l’OM est revenu sur sa soirée du vendredi 13, une soirée que personne n’oubliera.
Anigo était au Maroc
« Comment ne pas revenir sur ce triste vendredi 13 novembre ? Ce jour-là, dont je me souviendrai toute ma vie, j’étais en famille dans un resto au Maroc avec des amis… parisiens ! Si, si ! Nous regardions tranquillement le match de l’équipe de France avant que la retransmission ne soit interrompue par un flash info pour annoncer ces terribles assassinats », a tout d’abord confié José Anigo.
« Je suis naturellement devenu parisien de cœur »
« Moi qui ai souvent eu des fâcheries avec les Parisiens, d’un coup je me suis senti envahi par une immense tristesse et par un gros chagrin à l’encontre de tous les Parisiens. Le coup de massue terrible reçu sur la tête m’a également d’un coup ramené à la réalité. Au sens des priorités. Pour la première fois de ma vie, je suis naturellement devenu parisien de cœur. Depuis vendredi dernier, nous sommes tous des Parisiens. Dans ces circonstances-là, on ne peut pas faire autrement que d’être à côté de tous ces gens qui ont vu, ou vécu, l’horreur. Je n’ai pas dormi de la nuit qui a suivi. Impossible. Trop d’images et de souffrances se bousculaient dans ma tête », a ajouté l’ancien entraîneur de l’OM.