Le 27 octobre dernier, l’OM recevait le PSG pour le premier Classique de la saison. Un choc qui a vite basculé du côté des Parisiens. Tandis qu’Amine Harit a été exclu dès la 20ème minute, le score était de 0-3 à la mi-temps en faveur des champions de France. Les joueurs de Roberto De Zerbi n’y étaient clairement et c’est ainsi que Pierre-Emile Höjbjerg a poussé un violent coup de gueule.
La saison dernière, les Classique en Ligue 1 ont tous été en faveur du PSG. En effet, les joueurs de Luis Enrique se sont imposés au Parc des Princes face à l’OM (3-1) et ils ont surtout giflé les Olympiens (0-3) au Vélodrome. Une rencontre que la bande à Roberto De Zerbi avait joué une grande partie en infériorité numérique suite à l’expulsion d’Amine Harit. Il n’empêche que malgré ce carton rouge, l’OM n’était jamais vraiment rentré dans son match. De quoi provoquer certaines tensions.
« Allez vous faire voir les mecs »
Le documentaire de l’OM, Sans jamais rien lâcher, a d’ailleurs publié un extrait du vestiaire olympien à la mi-temps de ce Classique face au PSG. C’est ainsi qu’on peut voir Pierre-Emile Höjbjerg pousser un violent coup de gueule contre ses coéquipiers : « Chaque semaine on travaille quelque chose qu’on ne reproduit pas ! Tous les jours, on travaille un truc et on ne le fait pas. On parle… Stop ! Stop ! 3-0, un mec dehors. On commence le match : terrible ! Ils ont le ballon 10 minutes et on leur court après. Pas parce qu’ils sont meilleurs que nous, mais parce qu’on ne fait pas ce qu'il faut. On ne fait pas ce qu’il faut ! Et après on parle, on parle. Continuez de parler vous tous ! Allez vous faire voir les mecs. Allez vous faire voir ! ».
« J’ai ma façon de faire les choses, j’ai ma façon de penser »
Face caméra, Pierre-Emile Höjbjerg a ensuite expliqué sa façon d’être, faisant savoir : « Je crois que je suis un peu particulier. D’une façon positive. Mais je suis particulier. J’ai ma façon de faire les choses, j’ai ma façon de penser, j’ai ma façon de dire les choses. Je suis très direct, je suis très ambitieux d’une façon où si les choses doivent se dire ou se faire même à moi, dans ma tête, même si ça fait mal, ça doit se faire. Parce que c'est pour le bien être ».