Jean-Claude Dassier n'a pas cherché à enfoncer son successeur à la tête du club olympien au profit de l'union sacrée. Mais il aimerait bien aider à nouveau l'OM pour remonter la pente.
La situation de l'Olympique de Marseille est critique et ne manque pas d'être fortement critiquée depuis dimanche soir. Lanterne rouge, sans victoire au compteur, le club essaie de faire bloc et de mettre fin aux querelles internes qui ont rythmées l'avant-saison. Principal concerné, Jean-Claude Dassier n'a pas tenu à répondre aux charges de son successeur, Vincent Labrune, privilégiant dès à présent l'union sacrée. Résultat, l'ancien homme de médias est prêt à enterrer la hache de guerre le temps pour l'OM de retrouver les sommets et la confiance nécessaire : "Tout cela n’est pas grave, je parlerai de tout ça en temps utiles avec les personnes concernées. A l’heure qu’il est, c’est l’union sacrée" a-t-il lâché sur la radio RTL.
Mieux, il trouve des excuses à ce dernier, trop inexpérimenté à son goût pour faire des miracles dès les premiers matchs. "Je crois que chacun fait son apprentissage mais je sais que ce sont des moments terribles parce que la ville est exigeante, les supporters sont exigeants et c’est normal" rappelle celui qui a connu cette situation durant trois ans, de 2009 à 2011. L'ancien homme fort du côté de la Canebière garde néanmoins une certaine confiance, "convaincu que cette séquence calamiteuse est derrière nous" assure-t-il.
Labrune tient toujours Dassier à l'écart
Reste la communication entre les deux hommes, toujours aussi difficile comme pour ne pas remettre Dassier en selle dans l'organigramme du club. "Non je ne vais pas l’appeler, il est difficile à joindre en ce moment, c’est son problème" alors qu'il pourrait apporter son expérience de "marseillais quoiqu'il arrive".
Enfin, à quelques heures du match décisif, Dassier ne se prive pas de mettre en garde le promu Evian-Thonon, promis à une avalanche de buts au Vélodrome. "Evian va payer l’addition de la révolte des marseillais et du redémarrage de ce club". En cas de nouvelle débandade, José Anigo a déjà annoncé un gros réglêment de compte. Union sacrée ou sacrée désunion ?