Après l’embrouille entre Deschamps, l’entraîneur, et Anigo, le directeur sportif, Labrune, le président, se devait de recadrer ses employés. Chose faite, à l’abri des regards indiscrets.
Paradoxal, ce week-end. Alors que l’OM retrouvait le sourire sur le terrain en dominant Ajaccio (2-0), José Anigo pétait son câble dans les travées du Vélodrome. Sa cible ? L’entraîneur, Didier Deschamps, qualifié de « caliméro », mais pas que : « ça m'agace, dans ce genre de situation, c'est de l'irresponsabilité, c'est des conneries, des fois il vaut mieux tourner sept fois sa langue dans sa bouche plutôt que de dire des bêtises ». Une sortie médiatique inadaptée, que le président Vincent Labrune se devait de recadrer.
Un simple mail
Si hier, Labrune a diffusé un communiqué sur le site officiel de l’Olympique de Marseille pour calmer supporters et médias, il a agit différemment pour traiter ces différents. Habituellement, le président marseillais publie une note interne. Cette fois-ci, le bras droit de Margarita Louis-Dreyfus s’est fendu d’un mail pour une partie des salariés du club phocéen. Le Parisien, dans son édition du jour, révèle les propos d’un « pilier du club », proche de Deschamps et d’Anigo : « C’est logique, Et puis le vocabulaire employé par José cadre mal avec celui qu’on essaie d’inculquer aux jeunes du centre de formation ».