L’affaire Corchia a mis en lumière la fragilité économique de l’un des tous meilleurs clubs français. Inquiétant pour le LOSC. Inquiétant aussi pour le football français.
Derrière le PSG et l’AS Monaco… le grand vide. Le PSG brille sur la scène européenne. Mais le PSG n’est-il pas l’arbre qui cache la forêt ? Le football français est en perte de vitesse. L’actuel troisième de Ligue 1, et pas n’importe quel club, un club qui a été champion de France en 2011, est en difficulté. L’affaire « Corchia » a mis en lumière la fragilité économique du LOSC. Le transfert de Corchia, 23 ans, du FC Sochaux vers le LOSC, n’a pas été homologué par la DNCG en raison d’une masse salariale trop importante. Le troisième du championnat de France, habitué à disputer la Coupe d’Europe ces dernières années, n’est donc pas en mesure de recruter un espoir du championnat de France…
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LE LOSC, ENCORE EN DÉFICIT CETTE SAISON
Le pire, c’est que le LOSC est loin d’être le seul club dans cette situation. Derrière Lille, l’OL par exemple, qui a largement dominé le football français au cours des années 2000, doit se serrer la ceinture lors de chaque mercato. Cette saison, de nouveau, le LOSC va être en déficit. Et ce quels que soient les résultats sportifs à la fin de la saison. « On ne sera pas à l’équilibre financier. C’est très difficile en ce moment. Il est évident que ce sera une année compliquée. Nous projetons un déficit difficile à estimer aujourd’hui, parce qu’il dépend beaucoup du classement. Mais on table sur un déficit raisonnable de 10 millions d’euros, en comptant les transferts de la saison » , a reconnu Michel Seydoux sur RMC en décembre.
LE LOSC CONDAMNÉ À VENDRE SES MEILLEURS JOUEURS ?
La taxe à 75% ne va pas arranger les desseins lillois. Comme l’OL, l’OM et l’ASSE, le LOSC va être particulièrement touché par cette taxe. Lille va certainement devoir se séparer de certains de ses meilleurs éléments cet été. Malgré un excellent début de saison sportivement, le LOSC vit une période agitée. Président depuis 2002, Michel Seydoux souhaite vendre à terme le club. Lille ne peut plus rivaliser désormais. Lille doit trouver de nouveaux actionnaires pour continuer à grandir. « Le temps qu’il faut sera utilisé. Je parle de succession et non de vente pour trouver celui qui aidera le LOSC à grandir » , explique Michel Seydoux à propos de cette cession. Le LOSC, pour continuer à rester compétitif, n’a tout simplement pas le choix. Ou alors, Lille devra se résoudre à jouer uniquement les seconds rôles…