Après avoir roulé sa bosse dans les meilleurs clubs européens, Zlatan Ibrahimovic fait désormais les beaux jours du Paris Saint-Germain. Meilleur buteur de Ligue 1, le Suédois aurait pu ne jamais atterrir au PSG et évoluer aujourd’hui en Premier League. Décryptage
Malmö, l’Ajax Amsterdam, la Juventus Turin, l’Inter Milan, Barcelone, le Milan AC puis le PSG. En 14 saisons professionnelles, Zlatan a évolué sous les couleurs des clubs les plus prestigieux. Que ce soit en Espagne, en Italie ou aux Pays-Bas, son passage est synonyme de réussite. Des buts en pagaille et des trophées raflés grâce à ses énormes performances. Seule ombre au tableau : son passage au Barça lors de la saison 2009-2010. A cause du génie de Lionel Messi, Ibra n’était pas considéré comme la star de l’équipe. Une honte quand on connaît l’amour propre du Suédois. Un départ est donc vite devenu inéluctable à la fin de sa première année sous la liquette catalane.
Son égo surdimensionné jugé menaçant Restait à savoir quel club ouvrirait ses portes au natif de Malmö. Malgré des prises de becs avec les dirigeants blaugrana, Ibra pouvait se vanter d’avoir scoré à 21 reprises en 45 apparitions à Barcelone. Les plus grosses équipes du continent se sont donc bousculées au portillon. A commencer par Manchester City. Déjà présent sur le banc des Citizens, Roberto Mancini s’extasiait devant les exploits de l’ancien joueur de l’Inter Milan. Mais selon Sportsmail, les dirigeants mancuniens n’ont pas voulu céder aux demandes de l’entraîneur italien, estimant que l’égo surdimensionné de Zlatan pouvait être néfaste.
Trop cher pour les Citizens Malgré la présence au club du richissime président Khaldoon Al Mubarak, City n’a également pas voulu sortir le chéquier pour Ibra. Son transfert ajouté à la prise en charge de son salaire colossal sur une saison étaient estimés à plus de 60 millions d’euros. Une somme jugée trop élevée pour un joueur approchant de la trentaine. Les Milanais, qui avaient une option sur le Suédois, ont donc logiquement raflé la mise. Mais après ses quatre éclairs de génie face à l’Angleterre 4-2), les bookmakers du Royaume se sont repris à rêver. Selon eux, le Suédois pourrait débarquer en Premier League dans les prochaines années. Histoire d’inscrire à son palmarès un nouveau titre national dans un quatrième pays différent.
Par Thomas Figueiredo