Pascal Praud au FC Nantes : Signature validée !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que le passage de Pascal Praud au FC Nantes n'a pas vraiment laissé une bonne image aux supporters du club, Waldemar Kita s'est expliqué sur ce choix, et valide totalement son idée de base. Le propriétaire des Canaris ne regrette absolument rien.

En janvier 2008, le FC Nantes surprend tout le monde annonçant l'arrivée de Pascal Praud au sein de sa direction. Waldemar Kita, qui avait racheté le club quelques mois plus tôt nomme le journaliste de TF1 comme conseiller et directeur général délégué. Et alors que le deux années de Pascal Praud chez les Canaris ne resteront pas dans les annales, Waldemar Kita n'a toutefois aucun regret et valide sa décision.

Waldemar Kita ne regrette pas le choix Pascal Praud

« À l'époque, j'avais besoin de quelqu'un pour le marketing et la communication, raconte le propriétaire du FC Nantes. Pascal est nantais, il aimait le foot, il avait suivi ce sport depuis toujours et en particulier le FC Nantes depuis tout petit avec son papa. Il connaissait bien l'environnement. Il me paraissait avoir le bon profil. Cela n'a pas été compliqué pour moi mais cela l'a été pour lui. Au fond de lui, il a toujours voulu être journaliste. Alors on s'est séparés à l'amiable, et ensuite, il a fait son chemin avec beaucoup de succès. Il faut aussi dire que la presse locale était jalouse de lui, c'était le Nantais qui était parti à Paris et qui revenait après avoir réussi », lâche-t-il dans les colonnes de L'EQUIPE avant de poursuivre.

«On ne s'est jamais fâchés»

« Il a été assez intelligent pour dire : "J'ai essayé mais ce n'est pas pour moi." Il est honnête. On ne s'est jamais fâchés et depuis, on a toujours gardé des liens. C'est un type de bon niveau intellectuellement, avec lequel on peut discuter. Aujourd'hui, il a vieilli, il comprend beaucoup mieux mes idées. Il a une reconnaissance envers moi et il y a un respect mutuel entre nous. Ce n'était tout simplement pas un monde dans lequel il pouvait s'épanouir. Il s'ennuyait et je le comprends. En deux mois, j'avais fait le tour à Nantes. Lui, c'est pareil. Le foot, c'est bien, c'est sympa mais tu t'enfermes intellectuellement. Ton cerveau ne bosse plus, il faut faire d'autres choses », ajoute Waldemar Kita.

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