Samedi soir, alors qu'il se rendait à La Beaujoire pour assister à la rencontre entre le FC Nantes et l'OGC Nice, Maxime, un membre du groupe de supporters nantais nommé La Brigade Loire, a sauvagement été poignardé à mort par un individu. Suite à ce tragique évènement, Daniel Riolo a appelé à la fin des déplacements pour les supporters.
Le football français est endeuillé. Samedi, un chauffeur VTC a poignardé à mort un supporter du FC Nantes aux abords de La Beaujoire. L'individu transportait des supporters de l'OGC Nice à bord de son véhicule et il aurait été pris à partie par une «horde de supporters nantais» d'après certains collègues à lui. Touché au dos par une arme blanche, Maxime, le supporter nantais, est décédé des suites de ses blessures dans la nuit. Pour Daniel Riolo, c'est bien la preuve qu'il faut en finir avec les déplacements de supporters.
OM : Drame au FC Nantes, Gattuso pousse un coup de gueule https://t.co/ZMpIEVN1s8 pic.twitter.com/bEIIQ8hjCc
— le10sport (@le10sport) December 4, 2023
«On est avec un mort sur les bras»
« Après les incidents à Marseille (le 29 octobre contre Lyon, NDLR), j'avais demandé s'il fallait un mort pour prendre enfin la bonne décision ? Le mort, il est là. Qu'est-ce qu'on fait ? On continue ? En vérité, on ne devrait pas parler des matchs de Ligue 1 ce week-end. On est avec un mort sur les bras », a regretté Daniel Riolo dans L'After Foot dimanche soir sur RMC. Le journaliste s'est indigné de l'absence de réaction de Vincent Labrune, le président de la LFP, avant de réclamer l'interdiction de déplacement pour les supporters adverses.
«Il faut arrêter les déplacements de supporters»
« On a entendu Vincent Labrune (le président de la LFP) ? Un communiqué pour un mort ? On a l'impression qu'on s'en fout totalement. Ça me désole. Cela fait pas mal de temps que je le dis et j'espère qu'on va enfin ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes. C'est désolant de le dire mais il faut arrêter les déplacements de supporters. C'est terminé, stop, on enterre l'idée. On est incapable de gérer ça en France parce qu'on a un public de sauvages et une autorité publique qui a autre chose à faire que de gérer des sauvages », a souligné Daniel Riolo.