Parti s’exiler en Israël à l’Hapoël Tel-Aviv, Apoula Edel ne s’était plus exprimé depuis son départ. Il fait un retour fracassant aujourd’hui dans France Football.
Raillé par tout un stade pour ses bourdes à répétition, Apoula Edel avait été forcé à l’exil en fin de saison dernière. Parti en Israël à l’Hapoël Tel-Aviv, l’ancien gardien du PSG n’avait plus accordé le moindre interview aux médias français depuis. C’est désormais chose faite. Neuf mois après, l’international arménien s’explique aujourd’hui dans France Football, notamment sur les raisons de son départ.
Edel : « Je ne méritais pas ça » « Avec la pression médiatique qui était sur moi, je pense que le PSG a voulu se protéger, en quelque sorte, souligne-t-il. Paris a pris cette décision après le match contre Brest (32e journée, 2-2 : entré après une demi-heure de jeu à la suite d’une blessure de Coupet, il se distingue en provoquant un penalty puis en encaissant un second but plutôt évitable, ndlr), alors que je devais prolonger. Je n’ai pas eu d’autre choix que de la respecter, même si je ne suis toujours pas d’accord. »
S’il a rebondi en Israël, où il est troisième du championnat avec l’Hapoël, Apoula Edel a en effet toujours en travers de la gorge son départ du PSG, le club où il a fait ses premiers pas en Ligue 1. Les critiques, notamment, l’ont particulièrement affecté. « Je ne pense pas avoir mérité ça, éclaire-t-il. Peut-être que j’ai commis des erreurs, comme contre Monaco, Marseille, Benfica ou Lyon. Quatre ou cinq au total. Mais j’ai quand même beaucoup apporté au PSG et les gens ont tendance à l’oublier. »
Edel : « Je me suis imposé à Paris » Comment ça, dira sans doute la majorité des supporters parisiens. Edel se défend : « On a par exemple gagné une Coupe de France sans que j’encaisse de but. On a également gagné le Clasico au Parc (2-1), alors que cela faisait six ans que le PSG ne battait plus l’OM à domicile. J’ai aussi égalé le record de matchs sans prendre de but toutes compétitions confondues. Je n’ai pas commencé comme titulaire à Paris et je me suis imposé. Ça, les gens l’ont très vite oublié ». Certes. Sa boulette contre Lyon à Gerland, en revanche, ils ne l’ont pas oublié.
Pour rappel, la magnifique boulette d'Edel à Lyon :