Les zones dombre de lenquête corse
La rédaction

Les incidents survenus en marge du match Ajaccio – Paris FC font l’objet d’une enquête policière. Pointé du doigt, le Gazélec se défend de toutes responsabilités dans cette affaire.

Après les commentaires et autres accusations, place à l’instigation policière ! Les évènements qui ont suivis la rencontre entre le Gazélec Ajaccio et le Paris FC (National, 1-0), et notamment l’agression dont a été victime l’entraîneur parisien Alain Mboma, font désormais l’objet d’une enquête afin de faire la lumière sur cette histoire. Et selon nos informations, beaucoup d’erreurs ont circulé depuis ce week-end. À commencer par la présence d’armes dans ces échauffourées. Aucune d’entre elles ne serait mentionnée dans le premier rapport de police. Des sources proches du dossier confirment également que le compte rendu du match est vierge et qu’il se termine par la traditionnelle mention ‘rien à signaler’.

Ettori présente sa démission L’origine de l’incident se trouve au cœur de quelques mots échangés après le match entre le directeur sportif, Christian Ettori, et le capitaine parisien Ibrahima Faye. Ce dernier invitant le technicien corse à venir s’expliquer après le match. Bêtement, Christian Ettori serait alors venu à la rencontre de joueur à l’hôtel du Paris FC. C’est ici que les choses ont dégénéré et qu’Alain Mboma serait intervenu pour mettre fin à tout cela. Une responsabilité portée par Christian Ettori qui, conscient de son erreur, aurait présenté sa démission aux dirigeants du Gazélec.

Reste aux enquêteurs d’élucider les dernières zones d’ombre de cette affaire. Et d’en définir clairement les responsabilités de chacun.