Retrouvez les extraits des chroniques de Daniel Bravo, Xavier Gravelaine, Jean-Pierre Garuet et Jacques Péridon à paraître vendredi dans le 10 Sport.
Daniel Bravo : Comment peut-on être encore fier du PSG ? «J'étais au match dimanche soir au Parc des Princes. Comment peut-on aujourd'hui être fier d'être supporter parisien? Bien évidemment tous ne sont pas des voyous, mais il y en a certainement de plus en plus. Être obligé de se retrouver dans des scènes de guérilla urbaine est une honte pour le club de la capitale. Et encore, heureusement que les supporters marseillais n'était pas là, je n'ose pas imaginer ce qui se serait passé. Ce match PSG-OM est toujours attendu et j'étais tout content de me faire le film du match en me rendant au stade à pied, croyant l'exploit possible. Malheureusement, le foot au Parc est de moins en moins synonyme de fête.»
Xavier Gravelaine : Le PSG est en train de couler «Paris est devenu un club moyen. Les investissements ne sont pas réalisés depuis 3 à 4 ans. Les seuls faits l’ont été en trompe l’œil en allant chercher Makelele, Giuly et Coupet. Ce sont évidemment de bons joueurs mais l’effectif parisien comprend surtout des éléments d’expérience qui sont plutôt en fin de carrière et d’autres joueurs surcotés. Les dirigeants parisiens ne s’inscrivent pas dans une logique d’investissement pour le futur. Normalement, un club de ce standing supposé doit investir chaque année entre 25 et 30 millions d’euros. Ce n’est pas le cas au PSG qui est devenu un club de milieu de tableau.»
Jean-Pierre Garuet : Poursuivre la feuille de route jusqu’au printemps «En respectant la feuille de route de Lièvremont, le XV de France se prépare un printemps coloré et joyeux où les bourgeons Parra, Palisson, Bastareaud vont éclore pour la grande joie des anciens amateurs du beau jeu à la française. Bien sûr le tournoi 2010 va être la fête des premières lignes. La notre a travaillé pour être un gage de sécurité. C’est grâce à cela que les jeunes voltigeurs des lignes arrières vont pouvoir intensifier leur prise d’initiative et de risque, afin de faire rugir de bonheur le Stade de France.»
Jacques Péridon : Leproux-Dassier : l’état d’urgence «Jean-Claude Dassier a fait dans la démagogie. Et même dans ce domaine, il ne parvient à être crédible. Il est tellement faux, tellement grotesque. Il a soutenu ses supporters qui ont refusé de se rendre au Parc des Princes, dimanche dernier, pour le Clasico. En prenant soin de livrer quelques phrases populistes, qui n'ont fait que mettre un peu plus d'huile sur le feu entre les deux clubs. Monsieur Dassier, plutôt que d'essayer d'être l'ami des supporters, réglez les problèmes relationnels entre José Anigo et Didier Deschamps.»