Kombouare Jattends toujours
La rédaction

Dans un entretien accordé au 10Sport, Antoine Kombouaré s'est confié à Daniel Bravo sur les dossiers chauds du PSG et de l'actualité du football français. Cette première partie est consacrée à l'intersaison.

Avant la Coupe de France, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?

Déjà, j'avais un effectif beaucoup trop juste. Les absences de Hoarau les six premiers mois et de Camara pendant quatre mois nous ont pénalisé d'entrée. Puis, Grégory Coupet s'est aussi blessé à la cheville pendant plus de la moitié de la saison. Je n'incrimine pas les jeunes, mais l'effectif était trop juste. On a travaillé cette saison pour avoir un groupe plus homogène. On a tiré les enseignements et j'espère que cette saison on parviendra à corriger le tir.

Es-tu satisfait du recrutement pour le moment ?

Suite au bilan de la saison dernière, on avait ciblé des déficiences d'abord sur le couloir gauche. Par la force des choses, j'avais fait jouer Stéphane Sessegnon mais c'est un poste qui était compliqué pour lui. Avec Nené, on a fait un très gros effort et je suis ravi de l'avoir car il apporte un plus. Mathieu Bodmer, lui, va être vraiment le lienentre la défense et l'attaque. Un joueur très technique avec la capacité d'aller de l'avant. Pour l'instant des bons choix. Mainternant, il faut que cela se confirme sur la durée. J'attends au moins l'arrivée d'un défenseur mais si on peut en avoir deux c'est encore mieux. Je ne vais pas faire la fine bouche: la priorité des priorités est d'avoir un nouveau défenseur central.

C'est plus confortable pour toi d'avoir un groupe plus complet... On joue l'Europa League, avec un tour préliminaire compliqué face au Maccabi Tel Aviv qui a éliminé l'Olympiakos au tour précédent. C'est vrai que c'est un avantage d'avoir un banc étoffé. Le jour où nous aurons des soucis, nous aurons à disposition des joueurs capables d'entrer sans affaiblir le niveau de l'équipe et au contraire apporter un plus. Cela demande à ce que ces joueurs-là soient mentalement prêts mais surtout qu'ils aient un état d'esprit irréprochable. C'est à dire accepter mes choix et la concurrence. Plus la concurrence est forte, plus le joueur est bon. Aujourd'hui, je suis content d'avoir des soucis pour faire mon effectif. C'est un luxe de nos jours.

Retrouvez la deuxième partie de l'entretien avec Antoine Kombouaré, samedi sur ce site